L'histoire de Job

Dans un autre post j'ai écrit ceci à propos de Job :

La retrouvaille de Job avec femme et enfants est une sorte, si je peux me permettre, de nouvelle alliance. Car Job, en quelque sorte, retrouve un peuple nouveau qu'il n'avait pas auparavant. Un peu comme Jésus avec l'Eglise.

Dieu a effacé son passé, car maintenant il est nouveau, tout neuf. Il a une autre perception de vie, c'est une nouvelle vie ! On voit bien l'analogie avec la nouvelle naissance.

Bonjour

Ce que je vois dans ce livre de Job, c'est qu'il y a un combat entre l'Eternel et Satan et Job est l'endroit, le terrain où se déroule ce combat.

De quel côté Job va t-il partir ? Qui de l'Eternel ou de Satan va prendre la victoire en Job ?

Vers lequel des deux Job va-t-il aller pour que le Nom de l'un ou de l'Autre soit glorifié.

En effet les deux premiers chapitres parle bien d'un conflit qui existe depuis les temps éternels, et Job va être le terrain, l'endroit sur lequel le contentieux entre les deux va se régler, et de cela Job n'en sait absolument rien.

Il prend les coups, il les encaisse, mais il ne sait pas "qui" en est à l'origine. Ces coups viennent de l'adversaire et l'Eternel permet cela.

Job pensant sans doute que les coups qui pleuvent sur lui viennent de Dieu, les encaisse sans mot dire....et en cela Job ne pêcha point.

C'est de cette manière que l'Eternel a vaincu sur l'adversaire en se servant de Job et cela parce qu'Il savait que "son homme" était droit et intègre de coeur.

En fait dans tous les endroits de ce livre, Job a manifesté le caractère éternel de l'Agneau.

Bien sur que Job n'était pas un homme parfait, car s'il l'avait été il n'y aurait pas eu besoin que Jésus paraisse.

Et son imperfection est montré en particulier dans le chapitre 29, mais lorsque Elihu qui est un type du Saint Esprit lui montre la nature profonde de Celui qui est son Dieu, alors Job reconnait bien volontiers qu'il avait bien entendu parler de Lui, mais que jusque-là il ne l'avait pas vu.

C'est désormais chose faite. Ayant "vu" et "connu" son Dieu, Job est maintenant apte pour aller s'occuper des intérêts de son Dieu, sans se mettre au premier plan de ses actions; actions qu'ils faisaient pourtant avec un très bon coeur.

Concernant la femme de Job, voici ce qui est dit au chapitre 2:
9 Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs !
10 Mais Job lui répondit : Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres.

Je ne vois pas sur quelle base Job a pu retrouver femme et enfants sur la base d'une nouvelle alliance.

Je ne vois pas non plus marqué que c'est avec cette femme-là que Job a été béni à la fin de son livre.
Donc pour moi, mais ici je ne parle que pour moi, ça me gêne un peu d'abonder dans votre sens dans ce domaine.

Monique





Monique

Bonjour à chacun, chacune,

Ce que je vois dans l'histoire de Job c'est que la souffrance fait partie de l'histoire de vie des gens de foi: Job mais aussi tous les autres, cités dans la Parole ou anonymes, de l'ancienne alliance ou de la nouvelle alliance.

La souffrance a un sens pour les hommes et femmes de foi, chrétiens :
"Car c'est une grâce de supporter des difficultés en souffrant injustement pour garder bonne conscience envers Dieu.  
En effet, quelle gloire y a-t-il à endurer de mauvais traitements si vous commettez des fautes?
Mais si vous endurez la souffrance alors que vous faites ce qui est bien, c'est une grâce aux yeux de Dieu. De fait, c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour nous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a pas commis de péché et dans la bouche duquel on n'a pas trouvé de tromperie, lui qui insulté ne rendait pas l'insulte, maltraité ne faisait pas de menaces mais s'en remettait à celui qui juge justement, lui qui a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C'est par ses blessures que vous avez été guéris."  (1Pierre2:19-24)

"Mes frères et soeurs, prenez pour modèles de patience dans la souffrance les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Nous disons heureux ceux qui persévèrent. Vous avez entendu parler de la persévérance de Job et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée, car le Seigneur est plein de tendresse et de compassion".
(Jacques 5:10,11)

bonne soirée,
Mimarie


ajout : il y a aussi ces paroles convaincantes de Jésus (Jean 16:33):
"Je vous ai dit cela afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage: moi, j'ai vaincu le monde"
Sans cette paix si particulière du coeur et de l'esprit un chrétien pourrait-il endurer souffrances et peines et parvenir à vaincre le monde ?   Cette paix de Dieu, c'est elle qui garde nos cœurs et nos pensées unis avec Jésus Christ. (selon Philippiens 4:7)

Mimarie a écrit:Ce que je vois dans l'histoire de Job c'est que la souffrance fait partie de l'histoire de vie des gens de foi

C'est la condition de l'homme depuis la chute que d'être sujet à diverses épreuves et par conséquent de lutter contre. Et non seulement contre les épreuves, mais aussi contre la mort où l'épreuve peut parfois mener.

Mimarie a écrit:Sans cette paix si particulière du coeur et de l'esprit un chrétien pourrait-il endurer souffrances et peines et parvenir à vaincre le monde ?

Qu'est-ce que le Christ veut-il dire quand il dit qu'il a vaincu le monde ? Est-ce qu'il veut dire qu'il a écrasé les rois de la terre ? N'est-ce pas précisément en effet les rois de la terre qui dirigent le monde ?
Oui, mais ce n'est pas ici le propos du Christ. Car par ailleurs, il dit bien que son royaume n'est pas ce monde.

Quelle est donc ce monde que Jésus dit avoir vaincu ?
Ce monde que Jésus dit avoir vaincu est ce qui fait le monde. Et qu'est-ce donc qui fait le monde ? C'est en une phrase le péché qui mène à la mort.

Alors, non, le chrétien ne peux pas vaincre le monde. Seul l’œuvre du Christ à la croix a vaincu le péché et la mort.  

Cependant, Jean nous dit ceci dans sa première épître : "la victoire qui a triomphé du monde, c'est votre foi" (1 Jean 5.4).

Car, en effet, celui qui place sa foi en la victoire de Jésus Christ sur le monde, et donc sur le péché et sur la mort, triomphe du monde en ce qu'il n'est plus sous la condamnation du péché et de la mort.

Monique a écrit:Ce que je vois dans ce livre de Job, c'est qu'il y a un combat entre l'Eternel et Satan et Job est l'endroit, le terrain où se déroule ce combat.

C'est en effet un combat pour les âmes qui se déroule dans le ciel dès Adam et Eve dans le jardin d'Eden.

Monique a écrit:Je ne vois pas sur quelle base Job a pu retrouver femme et enfants sur la base d'une nouvelle alliance.

Je ne vois pas non plus marqué que c'est avec cette femme-là que Job a été béni à la fin de son livre.

Ce que je voulais dire c'est ce qu'il m'apparaît à moi clairement à partir du moment où l'on compare Job durant son épreuve au Christ lors de sa crucifixion jusque dans sa mort. Car alors, l'on compare aussi Job après son épreuve au Christ après sa résurrection. Ainsi donc, alors que l'on compare Job après son épreuve au Christ ressuscité, l'on compare aussi la femme avec laquelle il se retrouve à l'épouse du Christ, et ses fils et ses filles aux enfants de Dieu nés de nouveau.

Cependant, on ne sait pas vraiment si la femme avec laquelle il est après son épreuve est la femme avec laquelle il était avant. Car il y a très peu de versets qui parlent d'elle. Et qu'elle n'est pas mentionnée au dernier chapitre de Job qui énumère les bénédictions pour Job après son épreuve.

De plus, j'ai vu que dans le testament de Job (un texte très ancien datant du 1er siècle av. ou apr. J.-C) on raconte que Job se remarie avec une autre femme. Parce que sa première épouse serait morte.

Mais je préfère penser que Job se retrouve avec la même femme qu'il avait avant son épreuve. Car si on la compare à l'épouse du Christ, alors celle-ci est bien la continuité de l'ancienne.

Mais je préfère penser que Job se retrouve avec la même femme qu'il avait avant son épreuve. Car si on la compare à l'épouse du Christ, alors celle-ci est bien la continuité de l'ancienne.

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Bonjour personnellement je n'ai jamais entendu dire qu'un croyant, même s'il était mal converti tout au début de sa conversion, car ne connaissant pas encore les principes divins qui sont en Dieu, en soit venu à maudire Dieu et souhaite la mort de son conjoint.

Si elle a parlé de cette manière, c'est parce qu'elle se sentait accusé dans son être intérieur par rapport à l'attitude de son mari vis à vis de son Dieu, attitude et sentiment que elle même ne possédait pas, malgré tout ce qui tombait sur son mari.

Monique

Bonjour à tous,

Je veux juste exprimer un point remarquable parce que permanent dans l'Ecriture que j'ai déjà mentionné sur un autre fil de discussion, savoir :


Autrement dit, un fait lorsqu'il est important est annoncé puis toujours clairement démontré et validé dans le récit biblique ; au fur et à mesure de son développement historique.
A ce titre, Genèse 3:15 est un bon exemple de ce que je souhaite exprimer dans la mesure où tout au long de l'histoire humaine, les indices encore obscurs laissés par l'Eternel au moment où Il prononce ces paroles, vont finir par se transformer en preuves irréfutables que c'est bien de Yéshoua et de tous ses disciples dont il était finalement clairement question lorsque Dieu a parlé en Eden.

La démarche est simple. Elle est schématiquement la suivante :

1/ Dieu parle par l'Ecriture.
2/ Il laisse des indices répétés à maintes reprises.
3/ Ces indices sont tellement répétés et confirmés que l'homme finit par les repérer.
4/ l'Homme comprend ce que Dieu lui à dit.

Or, dans le cas précis de la femme de Job -ce parallèle que vous faites avec l'ancienne et la nouvelle alliance où Job lui-même devient une figure du Christ- ne repose pas sur l'Ecriture !
En effet, si ce parallèle existait, il serait essentiel !
Tellement essentiel que Dieu aurait certainement pris grand soin de nous parler d'elle sur bien plus qu'une seule ligne dans un livre qui comporte 42 chapitres !
Vous rendez-vous compte que l'on ne connait même pas son nom et que déjà vous en faites une figure de l'Eglise du Christ ?
Les seules paroles que le Livre de Job nous rapporte de la femme de Job sont des paroles de malédiction.

Autrement dit et avec tout mon respect, vous appuyez vos raisonnements non-pas sur ce que dit l'Ecriture mais précisément sur ce qu'elle ne dit pas.

Vous allez même jusqu'à écrire "Je préfère croire que...".

d2

d2, que Dieu laisse des preuves irréfutables dans sa façon de faire l'histoire afin que l'on comprenne mieux ses pensées et sa volonté, je suis bien d'accord.

Mais au regret de vous décevoir, tous les types répandus dans les Écritures ne sont pas tous interprétés dans les Écritures elles-mêmes. Et les Écritures d'ailleurs ne suffiraient probablement pas à donner pour chacun une interprétation. A moins peut-être de multiplier considérablement son volume.

Enfin, la pensée de Dieu est une pensée qui se pénètre en profondeur par l'action du Saint-Esprit. Aussi, je suis certain que même ceux qui ont écrit les Écritures n'ont pas tout saisi de tous les trésors qu'elles recèlent en matière de types à interpréter.

De plus, j'aimerais ajouter que nous sommes nous-mêmes la continuation de ce qu'ils ont déjà interprété.

Et que pour finir, il est bien entendu que ces types doivent être profondément et spirituellement vécu personnellement pour être bien compris.

Bien à vous.