La nudité en Eden

Pour moi, je dirais que plus je connais Christ, plus je me vois petite, et c'est très bien ainsi.

Monique a écrit:
Rebonjour à tous ainsi qu'à vous Sophia

Si je me permets d'intervenir, c'est  pour aller dans votre sens qui est avant tout de rechercher l'édification entre tous, et ne pas chercher à écraser l'autre avec son grand savoir.

Je lis aussi vos interventions qui sont intéressantes. Aussi je me permets d'intervenir pour partager sur les points où il me semble qu'ils ne sont pas raccord avec la pensée de Dieu, comme par exemple déjà celui du dessus.

J'ai vu dans votre intervention au dessus, qu'il est écrit que nous vivons le temps qu'il nous reste à vivre dans ce corps mortel dans la foi au Fils de Dieu afin de "grandir" (jusqu'à atteindre la mesure de la stature parfaite de Christ).

Je pense que vous citez ici le texte de Ephésiens 4
13 jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,

Oui sauf qu'ici il est parlé par rapport à l'édification commune et pas de chaque chrétien en particulier.

Pour moi, je dirais que plus je connais Christ, plus je me vois petite, et c'est très bien ainsi.

Jean 3v 30 Il faut qu'il croisse, et que je diminue.
Mais peut être c'est que vous vouliez dire, mais que vous vous êtes mal exprimé tout simplement.

Oui car malheureusement la tendance générale est de dire qu'il me faut diminuer pour que Jésus croisse en moi. Mais il m'est impossible de diminuer si je n'ai pas pour moi un étalon de mesure; or cet étalon de mesure c'est la connaissance de Christ qui me parvient de son esprit.

Je suis donc entièrement dépendante de Lui. Voilà pourquoi il m'est impossible de grandir si ce n'est pas le saint Esprit qui fait cette oeuvre en moi.
Donc moi je ne grandis pas, c'est Christ en moi qui grandit de ce fait prenant sa place en moi, c'est moi qui diminue et c'est très bien ainsi.

Respectueusement et fraternellement en Christ notre Seigneur.

Monique

Salut Monique  J'essaie de faire court, ce qui peut engendrer des méprises quant à l'interprétation de ce que j'écris.

Je faisais référence à la vie en Christ, Galates 2 : "20 J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi", et bien sûr à Ephésiens 4 ensuite.

J'ai donc employé le terme de "grandir", car le jour où Christ est paru en moi, je n'ai pas reçu toute la connaissance de Dieu d'un coup, et je ne l'ai encore pas à ce jour même si chaque jour, j'en sais un peu plus que la veille, ses révélations sont progressives, nous ne pourrions tout porter en un seul jour, cela prend des années, la connaissance de Dieu. C'est ainsi que j'ai fait le rapprochement avec la mesure de la stature de Christ : atteindre la perfection étant le but, le temps qu'il nous reste à vivre dans la chair, nous le passons ainsi dans la foi au Fils de Dieu qui vit en nous, en Esprit et en vérité, dans notre coeur et toute notre âme, notre être. L'édification commune passe donc par chacun de nous, nous nous édifions mutuellement, nous nous exhortons.

Il est évident que nous diminuons jusqu'à disparaitre, puisque crucifiés avec lui, nous mourrons à nous-même, mais nous ressuscitons en lui et par lui : nous naissons ainsi de nouveau, d'eau et d'Esprit, de Dieu. C'est à ce moment que nous disons : "ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi", et nous le disons pour lui donner gloire, cela coule de source. Il n'est pas question de se glorifier soi-même puisque nous n'avons plus de "moi" ego : c'est par lui que tout est, celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit  C'est pour cela que je dis : sans lui, je ne suis rien et je n'existe même plus, mais en lui, je suis une nouvelle créature puisque je suis enfant de Dieu ayant l'Esprit de son Fils.

Mimarie a écrit:Bonjour Monique,

Pour moi, je dirais que plus je connais Christ, plus je me vois petite, et c'est très bien ainsi.

En fait nous ne nous appartenons plus,  explique Paul : "...ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui réside en vous, que vous ne vous appartenez plus? Car c'est à grand prix que vous avez été rachetés. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. "
)
Nous avons laissé notre ancienne existence charnelle et notre ego accrochés à ce vieux monde.
"Celui qui s'unit au Seigneur, dans son cœur, devient comme une seule personne avec lui." (1 Corinthiens 6:17)

C'est pourquoi il est impossible qu'un un chrétien né de nouveau puisse 'pratiquer' le péché... Qu'a à voir le pur avec l'impur...
Ce que Dieu veut c'est notre sanctification.

Heureuse de te saluer,
Mimarie

C'est cela Mimarie : nous avons renoncé à notre ancienne existence charnelle dirigée par notre ego. Lors de notre conversion, nous prenons conscience que nous ne nous appartenons pas à nous-même, alors nous donnons au Seigneur notre vie (notre être tout entier, esprit corps et âme) pour qu'il en fasse ce qu'il veut, selon sa volonté et non la nôtre. Et Dieu nous façonne, puisque nous nous sommes abandonnés entre ses mains pour suivre le Berger et le gardien de nos âmes

C'est ce que Jésus disait en disant :
Marc 8
34 "Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme ?"

Il parle de la vie selon la chair : notre ancienne vie, à laquelle nous renonçons, la perdant ainsi, mais nous sommes sauvés puisqu'il nous donne une vie nouvelle, la vie en Christ, celle de l'homme nouveau, la vie selon l'Esprit de Christ. 

Monique a écrit:Bonjour tous

Qui est Celui qui est notre sanctification dans l'Ecriture ?
Est ce à moi de la produire ou bien c'est celui en qui je vis qui la réalise en moi ?

Monique

Salut à tous

2 Thessaloniciens 2 : 13 Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la vérité.

L'Esprit de Christ que Dieu envoie dans notre coeur sanctifie notre propre esprit, puisque celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul Esprit, l'un dans l'autre, comme un.

Comme Jésus l'était sur terre : son Père était en lui, tout ce qu'il faisait et disait venait du Père en lui, l'Esprit de Dieu

Monique a écrit:Bonjour

Bonjour tous

Il y a une énorme différence entre pécher par réaction et pratiquer, car Jésus Lui même n'a jamais dit que nous ne pècherons plus.

N'oublions pas que nous sommes malheureusement encore pour un peu de temps dans un corps de péché.

Monique

Il ne faut pas t'en inquiéter Monique, tant que tu es sur le chemin et que tu persévères jusqu'au bout, n'écoutant que la voix du Seigneur ton Berger, tu le sauras pour le vivre toi aussi que celui qui est né de Dieu ne peut plus pécher, parce que ce n'est plus lui qui vit, c'est Christ qui vit en lui. Ainsi par l'Esprit du Seigneur en lui, sa vie, il lui est impossible de pécher : le Seigneur est aux commandes, c'est Lui qui dirige tes pensées et tes actes. Je me souviens très bien du début de ma vie en Christ, lorsque j'allais pour faire ou dire quelque chose qui aurait été contre sa volonté, j'entendais dans mon coeur sa douce voix me dire : "non, pas ça" dans un battement de coeur plus fort qu'un autre comme une alerte. Ce n'était pas un commandement ni un ordre, c'était pour me préserver : il lave nos âmes, les purifie, rend notre coeur pur et nous préserve, il prend soin de nous

Et nous grandissons en sagesse (la nouvelle créature que nous sommes), prenant un infini plaisir à faire sa volonté jusqu'à ce que nous nous ressentions vraiment comme un seul Esprit avec lui, un seul coeur qui bat l'un dans l'autre, parce que nous nous attachons, nous nous lions à Lui, l'Esprit, notre Seigneur.

1 Pierre 1
15Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint.

Et Jésus a dit pour sa part : "Matthieu 5 : Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

Jacques 1:4
Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.

Mimarie a écrit:Monique,
ton post de 11h40:
-entièrement d'accord avec toi. en rédigeant ma réponse je pensais d'ailleurs aux versets que tu cites ! Je me suis mal exprimé, mea culpa, j'aurais du dire que la pratique du péché n'est pas compatible  avec la situation du chrétien né de nouveau. Pour celui dont le coeur est pur ne cédant pas à sa convoitise, il en est comme empêché,  "étant affranchi du péché et devenu esclave de Dieu, il a pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle (Romains 6). Si occasionnellement il lui arrive de pécher,  'maintenant ce n’est plus lui qui le fait, mais c’est le péché qui habite en lui '(Rom7), nuance...
Et d'ailleurs "si nous nous disions sans péché, nous nous tromperions nous-mêmes, et la vérité ne serait pas en nous" !

Monique, Sophia,
- à propos  de la sanctification  un sujet avait été ouvert sur ce forum : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] s'il vous plait de le lire bien sur.

bye

Oui, il en est comme empêché, et il l'est vraiment. Après, si quelqu'un péchait involontairement, le péché est quoiqu'il en soit "hors du corps" :

"17 Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. Fuyez l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps".

Cela m'est arrivé une fois, j'ai répondu vite, non posément, j'ai ressenti à l'instant même comme un coup dans mon coeur, comme s'il projetait hors du corps ce que j'avais dit, le Seigneur.

Merci Mimarie, j'irai voir ce sujet, non maintenant, je dois quitter, mais je le ferai

Monique a écrit:Chère Sophia bonsoir.

Dans un post plus haut vous écrivez:
Lors de notre conversion, nous prenons conscience que nous ne nous appartenons pas à nous-même, alors nous donnons au Seigneur notre vie (notre être tout entier, esprit corps et âme) pour qu'il en fasse ce qu'il veut, selon sa volonté et non la nôtre.
Et Dieu nous façonne, puisque nous nous sommes abandonnés entre ses mains pour suivre le Berger et le gardien de nos âmes.
Voilà moi comment je formulerais la chose:
Depuis le jour où par son esprit, Jésus m'a convertie à Lui, j'ai appris à voir que je ne m'appartenais plus à moi-même, mais à celui qui était venu rendre justice à Dieu pour moi.
Ce n'est pas moi qui ai donné ma vie au Seigneur, mais c'est Lui qui a donné la Sienne pour moi.
Si je me permets de rectifier c'est parce que bien souvent, et ceci alors même qu'on n'en ai pas vraiment conscience, quand on parle ou qu'on s'exprime, c'est l'homme et ses œuvres qui sont mises à l'honneur, alors qu'en réalité tout est de Dieu par Dieu et pour Dieu.
Dans le nouveau testament à plus de 200 fois, les termes "en Christ" sont évoqués. Il n'est donc pas question de suivre Jésus, mais de vivre en Lui par son Esprit en nous.
J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'intervenir de cette manière, mais je trouve qu'il est important de relever ce genre de chose.
En fait, c'est ce genre de détails qui lorsqu'ils sont mis à la Lumière de Dieu, nous montre où nous en sommes de notre connaissance de Christ et c'est là que la communion fraternelle me parait très essentielle.
Ceci étant chère Sophia, je sais que moi aussi je dis parfois des erreurs lorsque je parle de choses que je n'ai pas reçu par révélation.
Nous sommes tous à la même enseigne dans ce domaine précis.
Donc j'espère que vous ne prenez pas ces petites interventions en mal, mais plutôt pour rendre à Jésus et à Lui Seul tout l'honneur qui doit lui revenir.
Pour moi c'est toujours dans ce sens que je vais quand j'interviens sur certains sujets, et que je me tais dans ceux dont je ne me sens pas la capacité de participer.
Ceci étant, je vous embrasse bien affectueusement, comme je l'ai fais aussi avec Mimarie.
Monique

Chère Monique, déjà pour clarifier, je ne prends aucun propos mal dans un premier abord considérant que chacun me veut du bien et non du mal Ensuite, au fur et à mesure des échanges, j'apprends à discerner s'il en est vraiment ainsi dans les intentions de mes interlocuteurs, ce n'est que lorsque le mal est avéré, constaté, que je commence à prendre mal les choses non pas en ripostant, mais en renonçant à discuter. Si je n'hésite pas à employer des smileys, c'est pour montrer mon état d'esprit avant tout : joyeux.

A chaque fois que j'emploie le terme prendre conscience, cela induit que je ne le fais pas de moi-même : je prends, c'est donc que je reçois ce qu'on me donne, et tout ce que je reçois vient du Seigneur. Il me fait prendre conscience = il me fait voir, donc nos propos se rejoignent Si je lui ai donné ma vie, c'est bien aussi parce que je sais qu'il a donné la sienne pour moi, j'en ai pris conscience dès toute petite. Si je n'hésite pas à dire et répéter que sans lui je ne suis rien et je ne peux rien faire, jusqu'à dire que sans lui je n'existe plus, c'est pour lui donner gloire comprenant pleinement que c'est par lui que je vis maintenant

Si on me demande où j'en  suis avec le Seigneur, je cite Jean 14 : "18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui".

Il est arrivé qu'on me dise : mais c'est à ses disciples qu'il a dit cela, ce n'est pas pour nous, alors j'ai cité Jean 17 pour montrer que c'était pour tous ceux qui croiraient en lui :
"20 Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé". J'ai cru en lui de manière vivante par les paroles de ses premiers disciples que nous lisons dans notre Evangile : lui en nous et nous en lui, en Esprit et en vérité, dans notre coeur, parce que sinon, j'ai toujours cru en lui, depuis l'âge d'environ 7 ans d'aussi loin que je me souvienne, mais foi morte (je l'aimais, mais sans faire ce qu'il a demandé, j'étais bien trop jeune).

Quand je dis que je l'ai suivi, cela signifie donc que j'ai aimé ses commandements, ses paroles, je les ai gardés précieusement dans mon coeur lors de ma conversion en 2005 avec la ferme intention de renoncer à ma volonté pour faire la sienne, et j'ai ainsi été poussée par l'Esprit à mettre en pratique sa doctrine, la foi vivante.

Voilà chère Monique, tu peux me tutoyer tu sais, nous sommes une famille et je t'embrasse bien affectueusement

Monique a écrit:Pour vous qui ne me connaissez pas chère Sophia, je tiens aussi à rajouter que lorsque j'écris, je pense toujours à ceux qui ne font que passer sur les forums et qui voient les interventions des uns et des autres.

Je sais où nos propres erreurs peuvent les conduire, comme pour la plupart d'entre nous avons aussi été induits en erreur faute d'avoir reçu le bon message.

Voilà pour ma petite présentation en espérant que vous ne me tenez pas rigueur d'intervenir aussi sur vos sujets.

Bien à vous "en Jésus".

Monique

Oui, c'est important de ne pas oublier cela. J'ai donné l'adresse ce ce forum à une relation chrétienne ce jour même, je serai surprise qu'elle s'inscrive mais elle lira sans s'inscrire.

Chacune de nos interventions peut mettre à coeur à quelqu'un de venir ici, il est donc primordial de veiller sur nos propos comme s'ils étaient lus par beaucoup, même s'ils ne le sont pas en réalité

Tu es bienvenue Monique, me citer ne me pose aucun problème, vraiment aucun, j'apporte forcément une réponse par respect