Tu seras appelé Israël

Bonjour tous

Dernièrement j'ai fais une découverte dans la bible que j'aurais plaisir à partager avec vous.

Il s'agit du nom de Jacob qui a été transformé en "Israël". Bien sur, à moins que cette vous ai aussi été montré, vous allez dire que c'est lorsqu'il a combattu avec l'ange que son nom a été changé de Jacob en Israël. Eh bien non, ce n'est pas là.


Le sujet de ce document sera donc en rapport avec Jacob dont le nom fut changé en "Israël", marqué en Genèse 32.

Comme moi sans doute, vous savez qu’il est impossible de connaitre les aboutissants d'une situation si au préalable on ne connait pas ses tenants, c'est-à-dire sa Genèse.

Un verset qui se trouve en Genèse 25, nous donne un petit aperçu du caractère de l'homme Jacob:
27 Ces enfants grandirent. Esaü devint un habile chasseur, un homme des champs ; mais Jacob fut un homme tranquille, qui restait sous les tentes.

Nous savons aussi d'après les textes (fin Genèse 27 et début du 28) que lorsque Jacob est parti de sa maison, cela est venu au départ d'une décision de sa mère, pas de la sienne propre.

Jacob c'était l'homme qui n'avait aucune assurance en lui-même, la preuve c'est qu'en réponse à ce que l'Eternel lui avait pourtant promis de le ramener en ce lieu, il fit un vœu en incluant beaucoup de "si" à l'intérieur.
En fait dans les "si" de Jacob, c'est comme s'il mettait l'Eternel Dieu à l'épreuve afin d'être assuré de sa présence à ses côtés pendant son long parcours dans ce monde.

Qui d'entre nous peut dire qu'il n'a pas agi de la même manière que Jacob ? Personne, et moi la première il y a longtemps de cela. Ce qui veut dire que quelque part l'histoire de Jacob est aussi la notre.

On connait son parcours et toutes les épreuves qu'il a traversé. Jacob n'était pas un homme heureux lorsqu'il se voyait agir de telle et telle manière dans telle ou telle situation, et il savait très bien qu'il n'était pas du tout dans le cadre de ce que l'Eternel Dieu lui avait promis lorsqu'il était à Béthel. Voilà pourquoi on peut dire que ce qui s'est passé dans cette lutte avec l'homme en Genèse 32 qu'on va voir un peu plus loin, a été appelé par lui, de tous ses vœux.

Pendant des mois et des années, Jacob n'a cessé d'être torturé en lui-même de ce qu'il voyait de lui, mais il est arrivé un moment où c'est lui-même qui a désiré que cette peur constante qui lui faisait faire des choses contraires à ce que sa conscience le convainquait, disparaisse. Il voulait en finir une bonne fois pour toutes avec lui-même, mais comment demander à sa chair de se combattre elle-même ? C'est impossible. Il faut donc pour cela un acte divin, une intervention divine, pas moins.

Je dirais donc que si cet homme est venu à Jacob pour combattre avec lui, c'est suite à une prière intérieure qu'il a faite. C'est Jacob lui-même dans sa prière qui a fait mouvoir le bras de Dieu qui attendait ce jour depuis longtemps d'où la lutte qui s'en suivie jusqu'au matin.
Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. Cette fois plus question pour Jacob d'accepter des compromis ou des demis mesures.
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Je vous propose maintenant de voir en Genèse 32 le texte en question, où le nom de Jacob va bientôt être transformé en Israël, c'est-à-dire en "Dieu règne" qui est le sens du nom Israël.

32 1 Jacob poursuivit son chemin ; et des anges de Dieu le rencontrèrent.
2 En les voyant, Jacob dit : C'est le camp de Dieu ! Et il donna à ce lieu le nom de Mahanaïm.
3 Jacob envoya devant lui des messagers à Esaü, son frère, au pays de Séir, dans le territoire d'Edom.
4 Il leur donna cet ordre : Voici ce que vous direz à mon seigneur Esaü : Ainsi parle ton serviteur Jacob : J'ai séjourné chez Laban, et j'y suis resté jusqu'à présent ; 5 j'ai des bœufs, des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes, et j'envoie l'annoncer à mon seigneur, pour trouver grâce à tes yeux.

6 Les messagers revinrent auprès de Jacob, en disant : Nous sommes allés vers ton frère Esaü ; et il marche à ta rencontre, avec quatre cents hommes.

7 Jacob fut très effrayé, et saisi d'angoisse. Il partagea en deux camps les gens qui étaient avec lui, les brebis, les bœufs et les chameaux ; 8 et il dit : Si Esaü vient contre l'un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver.
9 Jacob dit : Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Eternel, qui m'a dit : Retourne dans ton pays et dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien !
10 Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur ; car j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps.
11 Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Esaü ! Car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, avec la mère et les enfants.
12 Et toi, tu as dit : Je te ferai du bien, et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, si abondant qu'on ne saurait le compter.
13 C'est dans ce lieu-là que Jacob passa la nuit. Il prit de ce qu'il avait sous la main, pour faire un présent à Esaü, son frère : 14 deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers, 15 trente femelles de chameaux avec leurs petits qu'elles allaitaient, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânes.
16 Il les remit à ses serviteurs, troupeau par troupeau séparément, et il dit à ses serviteurs : Passez devant moi, et mettez un intervalle entre chaque troupeau.
17 Il donna cet ordre au premier : Quand Esaü, mon frère, te rencontrera, et te demandera : A qui es-tu ? Où vas-tu ? Et à qui appartient ce troupeau devant toi ?
18 tu répondras : A ton serviteur Jacob ; c'est un présent envoyé à mon seigneur Esaü ; et voici, il vient lui-même derrière nous.
19 Il donna le même ordre au second, au troisième, et à tous ceux qui suivaient les troupeaux : C'est ainsi que vous parlerez à mon seigneur Esaü, quand vous le rencontrerez.
20 Vous direz : Voici, ton serviteur Jacob vient aussi derrière nous. Car il se disait : Je l'apaiserai par ce présent qui va devant moi ; ensuite je le verrai en face, et peut-être m'accueillera-t-il favorablement.
21 Le présent passa devant lui ; et il resta cette nuit-là dans le camp.
22 Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok.
23 Il les prit, leur fit passer le torrent, et le fit passer à tout ce qui lui appartenait.
24 Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore.
25 Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche ; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui.
26 Il dit : Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni.
27 Il lui dit : Quel est ton nom ? Et il répondit : Jacob.
28 Il dit encore : Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.
29 Jacob l'interrogea, en disant : Fais-moi, je te prie, connaître ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là.
30 Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : Car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée.

Voilà pour le texte.

Au verset 1 de ce chapitre 32, il est fait mention d'anges qui rencontrèrent Jacob et comme on sait qu'en ce qui concerne les choses de Dieu rien n'est hasard, il est à penser que leur présence est en rapport avec l'arrivée de Jacob et des siens par rapport à son frère Esaü qui marchait à sa rencontre pour le combattre.

Mais le problème était qu'à ce moment de sa vie, Jacob n'était toujours pas droit en lui-même alors que son frère lui était supérieur en force humaine, et que plus sa marche le rapprochait de son frère, plus il entrait encore plus profondément dans le territoire d'Edom, le territoire de la chair.
Il allait donc y avoir un combat de chair à chair entre les deux frères et ça ce n'était pas possible car l'Ecriture inspirée prophétisait que le plus jeune, c'est-à-dire Jacob aurait la prééminence en tant qu'homme spirituel sur le deuxième, c'est-à-dire Esaü, l'homme fort quant à la chair.
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Au verset 6, les messagers que Jacob avait envoyés vers son frère reviennent donc vers lui pour lui dire qu'Esäu venait à lui pour le combattre. Que fit Jacob ? Prit par la peur, il pria l'Eternel son Dieu afin d'être délivré de la main de son frère; prière qui consistait à rappeler à l'Eternel la promesse qu'Il lui avait faite et qui était en rapport avec une nombreuse postérité.

Ce qui veut dire que pour que Jacob ait une postérité, il fallait que son frère ne le tue point: C'est aussi simple que ça, et c'est dans ce sens que Jacob pria l'Eternel.
Normalement après avoir prié, Jacob aurait du s'attendre à Dieu, mais décidemment non.
Il n'a pas attendu la réponse et cette fois encore il a cherché à régler son problème par lui-même par le moyen d'une multitude d'animaux offerts en échange de la clémence de son frère pour ne pas être tué.

Ainsi donc Jacob allait bientôt passer par le territoire de la chair en étant lui-même dans un esprit bien charnel et ça ce n'était pas possible. Alors l'Eternel le Dieu de Jacob va faire en sorte de s'occuper du cas de son homme une bonne fois pour toutes.
Un homme (donc un ange) vint à lui et il y eut lutte toute la nuit entre eux deux.

A la fin du combat l'homme demande à Jacob quel est son nom…. Demande étonnante de la part de l'homme n'est ce pas, car en principe si on ne connaît pas la personne avec qui on va combattre, la moindre des choses c'est de lui demander son nom "avant" le combat et pas à la fin, et cela pour le cas où on n'aurait pas combattu avec la bonne personne.

Oui ou non ? Qu'en pensez-vous ? Donc ce n'est pas pour que l'ange connaisse le nom de celui avec qui il a combattu que la question a été posée, mais c'est uniquement pour dire à Jacob que non, son nom ne sera plus celui par lequel il vient de se présenter à l'homme, mais qu'il sera appelé "Israël". Le nom d'Israël est désormais scellé en Jacob et il est la preuve que la victoire sur l'ancien homme est désormais consommée. Maintenant c'est "Dieu règne" en Jacob.

L'homme spirituel vient de prendre la prééminence sur l'homme calculateur et charnel qu'il était jusque là.

Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.

Ainsi donc l'objet et l'objectif à atteindre de la part de l'ange dans la lutte avec Jacob était en rapport avec le règne de l'Eternel "en Jacob".

Et c'est ainsi que la bénédiction dont il est fait mention au verset 26, est en rapport à ce que Jacob attendait en tant que résultat de cette lutte. La fin de lui-même, une bonne fois pour toutes et enfin s'assumer en tant qu'homme de foi, d'homme de Dieu, honorant son Dieu.
Pour lui il savait que la victoire ne pouvait se faire que sur une seule base : l'abandon de lui-même et de ses forces propres dans ses moyens humains. Cette victoire est venue et a été rendue visible à travers une hanche déboitée, car il me semble savoir que c'est à cet endroit que le corps de l'homme trouve son appui.

Voilà pourquoi il est aussi écrit que Jacob a lutté "avec Dieu" et pas contre Dieu. Il y avait donc union d'Esprit entre Dieu et Jacob, les deux allants dans la même direction dans la lutte contre le côté chair de Jacob. C'est ça qui est de toute beauté à voir dans ce texte.
Jacob était pleinement associé au dessein de Dieu quant à ce qui le concernait. Il est impossible de voir la chose autrement, justement à cause de ce mot "avec". Lutté avec Dieu.

Le plan de Dieu c'était la fin de l'homme Jacob en tant que filou et calculateur, mais qui d'entre nous ne sait pas que la chair ne cèdera jamais sa place aussi facilement qu'on pourrait le penser.
Non c'est après beaucoup de chutes et d'échecs que, petit à petit l'esprit de l'homme prendra de l'ascendant sur elle, et un jour lors d'une lutte un peu plus violente que celles qui ont précédées, elle cèdera enfin sa place.*

Ce jour-là l'homme ou la femme deviendra spirituel et ne verra plus jamais les choses comme avant.
Non seulement cela, mais l'homme lui dit aussi qu'il a lutté "avec" des hommes.

Ici c'est pareil. L'homme ne lui dit pas qu'il a lutté contre des hommes puisqu'il était seul avec Jacob, mais bien qu'il a lutté "avec des hommes".
Ce qui veut dire que dans sa lutte avec l'ange, Jacob avait avec lui beaucoup d'autres hommes de bonne volonté qui voulaient en finir avec eux-mêmes, et qui étaient inclus dans ce même combat; même si au moment de la lutte Jacob était seul avec l'homme.
Par la foi, Jacob les portait en lui, et c'est ce que l'ange lui fit savoir.

Oui il est question d'hommes et de femmes qui en sont encore à marcher avec une partie de leur chair en eux, mais qui en sont malheureux. Eux aussi attendent le jour de la délivrance par rapport à leur côté chair.
Jacob était pleinement associé au plan de Dieu à son égard, et lorsqu'il est aussi écrit qu'il a lutté avec des hommes, c'est parce que dans sa situation il se mettait à la place de tous les croyants qui vivent encore avec leur chair, mais qui en sont malheureux.
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- Mais dans cette victoire que Jacob venait de prendre, y avait-il une preuve visible du règne de l'Eternel en lui puisque l'ange venait de lui dire qu'il sera appelé Israël ? Non aucune, car cette lutte se passait entre la chair et l'esprit, donc lutte intérieure comme le dit l'apôtre Paul dans sa lettre aux Galates:
16 Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair.
17 Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Chapitre 5

Voilà pourquoi sur l'instant, l'ange ne put que lui dire : tu seras appelé (au futur) Israël.
Il manquait donc encore une chose à Jacob pour que son nom soit définitivement changé en Israël.

Ce qui lui manquait c'était de passer par l'expérience qui montrerait que dans la bataille il avait bel et bien perdu ses forces propres, et que dorénavant il se confierait pleinement en son Dieu.

Oui car si on poursuit la lecture après cet épisode de la lutte, on s'aperçoit que jusqu'au chapitre 35, il est encore fait mention de Jacob, ce qui en soi montre qu'effectivement il n'était pas encore Israël au moment où l'ange lui a dit qu'il sera appelé de ce nom, mais qu'il l'était en devenir.
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Ce moment arriva à travers l'histoire de sa fille Dina.
34 1 Dina, la fille que Léa avait enfantée à Jacob, sortit pour voir les filles du pays.
2 Elle fut aperçue de Sichem, fils de Hamor, prince du pays. Il l'enleva, coucha avec elle, et la déshonora.
Jacob appris la chose mais ne dit rien à personne jusqu'au soir.
7 Et les fils de Jacob revenaient des champs, lorsqu'ils apprirent la chose ; ces hommes furent irrités et se mirent dans une grande colère, parce que Sichem avait commis une infamie en Israël, en couchant avec la fille de Jacob, ce qui n'aurait pas dû se faire.

La suite nous fait savoir que qui pour faire payer sa faute à Sichem d'avoir déshonoré leur sœur, ses frères employèrent une ruse et que celle-ci passait par la circoncision qui fut accepté par tout le peuple.
Pendant que les hommes étaient affaiblis dans leur corps les fils de Jacob 26 passèrent aussi au fil de l'épée Hamor et Sichem, son fils ; ils enlevèrent Dina de la maison de Sichem, et sortirent.

27 Les fils de Jacob se jetèrent sur les morts, et pillèrent la ville, parce qu'on avait déshonoré leur sœur.
28 Ils prirent leurs troupeaux, leurs bœufs et leurs ânes, ce qui était dans la ville et ce qui était dans les champs ;
29 ils emmenèrent comme butin toutes leurs richesses, leurs enfants et leurs femmes, et tout ce qui se trouvait dans les maisons.
30 Alors Jacob dit à Siméon et à Lévi : Vous me troublez, en me rendant odieux aux habitants du pays, aux Cananéens et aux Phérésiens. Je n'ai qu'un petit nombre d'hommes ; et ils se rassembleront contre moi, ils me frapperont, et je serai détruit, moi et ma maison.

Cette façon d'agir déplut très fortement à Jacob, lui qui avait maintenant reçu un nouveau cœur et qui de ce fait, ne pouvait plus accepter ce genre de comportement dans lequel lui-même avait baigné pendant nombres d'années.
Pour la première fois, il fit part à ses fils de son sentiment à leur égard, alors que jusque-là on pourrait dire que c'étaient eux qui prenaient autorité sur leur père.

Cependant il ne bougea pas et ne fit rien tant que Celui qui régnait maintenant en lui, lui donna la conduite à suivre.

C'est dans ce contexte qu'au chapitre 35, l'Eternel vint à "Jacob", lui disant de se lever, de monter à Béthel, et d'y demeurer.

1 Dieu dit à Jacob : Lève-toi, monte à Béthel, et demeures-y ; là, tu dresseras un autel au Dieu qui t'apparut, lorsque tu fuyais Esaü, ton frère.

Que fit "Jacob" ? Eh bien il prit enfin sa place de père et avant de partir pour se rencontrer avec l'Eternel qui lui était apparu lorsqu'il fuyait de devant la face de son frère, il demanda d'ôter tous les dieux étrangers qui étaient au milieu d'eux depuis leur sortie de devant la face de son beau père Laban.

Là où se trouvent des dieux étrangers, l'Eternel ne peut pas régner en tant que seul Dieu, c'est impossible.

Et c'est là on peut dire que l'histoire de Jacob nous concerne aussi à nous les croyants qui avons pourtant la foi, mais qui au début de notre vie en Christ, avons beaucoup de mal à accepter d'être séparés de choses qui nous tiennent encore cœur.

2 Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui : Ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, purifiez-vous, et changez de vêtements.
3 Nous nous lèverons, et nous monterons à Béthel ; là, je dresserai un autel au Dieu qui m'a exaucé dans le jour de ma détresse, et qui a été avec moi pendant le voyage que j'ai fait.
4 Ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers qui étaient entre leurs mains, et les anneaux qui étaient à leurs oreilles. Jacob les enfouit sous le térébinthe qui est près de Sichem.

C'est donc là à ce moment précis que celui dont l'ange avait dit qu'il serait appelé "Israël" était en train de le devenir.
Enfin Dieu prenait le règne dans la vie de Jacob. L'homme Jacob avait enfin cessé de chercher à trouver des solutions à ses problèmes par ses propres moyens. Il s'abandonnait complètement entre les mains de l'Eternel "son Dieu" et c'est là oui qu'on voit en lui l'esprit de son père Abraham, l’homme de foi.

6 Jacob arriva, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à Luz, qui est Béthel, dans le pays de Canaan.
7 Il bâtit là un autel, et il appela ce lieu El-Béthel ; car c'est là que Dieu s'était révélé à lui lorsqu'il fuyait son frère.
8 Déborah, nourrice de Rébécca, mourut ; et elle fut enterrée au-dessous de Béthel, sous le chêne auquel on a donné le nom de chêne des pleurs.
9 Dieu apparut encore à Jacob, après son retour de Paddan-Aram, et il le bénit.
10 Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël. Et il lui donna le nom d'Israël.

Voilà, la boucle est enfin bouclée. Alors qu'au chapitre 32 c'était un homme/ange qui avait dit à Jacob qu'il serait appelé Israël, ici ce n'est plus un être créé qui lui dit cette chose mais c'est Dieu Lui-même et en personne.

Il lui donna le nom d'Israël là, à ce moment précis, ce qui en soi est une preuve que jusque-là il ne l'était pas encore, tant que l'exprimation de sa victoire intérieure ne se manifestait de par son être extérieur par un vécu et une mise en pratique.

La preuve manifeste de son changement d'état de cœur a donc été confirmée par Dieu de par son changement de nom en Genèse 35 et pas au chapitre 32 comme on pourrit le penser.

C'est à partir du moment où après que Jacob ait donné le nom de Béthel à ce lieu, dont le sens veut dire "maison de Dieu" qu'il ne s'appela plus Jacob mais qu'il devint enfin Israël qui est celui dans lequel Dieu régna.

21 Israël partit ; et il dressa sa tente au delà de Migdal-Eder.

Je termine en disant que la véritable histoire de Jacob a commencé en Genèse 32, c'est-à-dire au moment où l'Eternel s'était présenté à lui pour lui dire qu'il le ramènerait en ce lieu, c'est-à-dire à Béthel/maison de Dieu, mais ce qui ne lui fut pas dit c'est qu'il reviendrait là avec un nom nouveau qui est celui de Dieu règne.
Finalement l'expérience par laquelle chacun de nous passons, n'est rien de moins que celle par laquelle Jacob est aussi passé.

Nous entrons dans ce monde avec un nom qui est en rapport avec notre nature terrestre et lorsque nous entrerons en présence de notre Père qui est dans le ciel, nous recevrons le nom nouveau qui nous a été donné et dans lequel nous nous reconnaitrons lorsque nous l'entendrons.

En effet pour le chrétien racheté qui se sait appartenir à Christ, ce n'est pas toujours évident pour lui de donner son prénom qui lui a été donné par ses parents originels. C'est un peu comme si on lui faisait quitter le monde à qui il appartient désormais, pour le faire revenir dans le monde dont il a été retiré.

Monique