Les témoins de Jéhovah : des commerçants de la Parole de Dieu ?

Béréenne attitude a écrit:Bonjour,
Est-ce que le but de cette bible était à la base simplement de la vendre ? Il me semble que les TdJ ont commencé avec un unique but : vendre des brochures et des livres.

citation tjfidèle "Ceci dit les témoins de Jéhovah ne vendent rien cette bible et offerte gratuitement de même que nos livres et revues."

citation Wikipédia
Du temps de Charles Taze Russell et de Joseph Rutherford, un colporteur était un évangélisateur, itinérant ou non, qui devait consacrer au moins la moitié de son temps à la prédication et dont les frais étaient couverts par la marge qu'il faisait sur la vente des livres de Russell et des fonds venant de Brooklyn. Cette fonction fut mise en place par la Société Watch Tower en avril 1881, et le terme "colporteur" fut remplacé par celui de "pionnier" dans les années 1930. Un examen des conseils donnés aux colporteurs par la Watch Tower met en évidence l'utilisation de techniques commerciales dans cette activité

Emmanuel a écrit:Il y a quelques années, cela doit faire dix ans environ maintenant, un témoin de Jéhovah africain m'expliquait que vos publications étaient toujours vendues dans son pays d'origine, le Cameroun. Je ne sais pas si c'est toujours d'actualité mais pourrais-tu nous en donner la raison ? Pourquoi donner vos publications à des français qui pourraient les acheter et les faire payer à des camerounais qui ont beaucoup moins de ressources ?

tj fidéle a écrit:

Emmanuel a écrit:Il y a quelques années, cela doit faire dix ans environ maintenant, un témoin de Jéhovah africain m'expliquait que vos publications étaient toujours vendues dans son pays d'origine, le Cameroun. Je ne sais pas si c'est toujours d'actualité mais pourrais-tu nous en donner la raison ? Pourquoi donner vos publications à des français qui pourraient les acheter et les faire payer à des camerounais qui ont beaucoup moins de ressources ?

il y des années que ce n'est plus d'actualité .la bible et nos livres son offert gratuitement.

Jusqu'en mars 1990, La Tour de Garde, tout comme Réveillez-vous!, étaient disponibles pour une modique somme qui a varié au cours du temps et selon les pays. Par exemple, aux États-Unis, le prix par numéro est de 0,05 $ en 1950, augmentant graduellement à 0,25 $ en 1989. Toutefois, le 17 janvier 1990, la Cour suprême des États-Unis statua que les ventes de la littérature religieuse étaient désormais soumises à une imposition. La Société Watch Tower déposa un amicus curiae ou mémoire en faisant valoir que la vente perçue de la littérature religieuse devrait être exonérée d'impôt. À partir du 1er mars 1990, les revues ont été laissées gratuitement sur une base de don libre arbitre aux États-Unis, avec l'objectif déclaré de simplifier leur travail d'éducation biblique et de se distinguer de ceux qui exploitaient la religion à des fins commerciales.

tj fidéle a écrit:Tien je ne savait pas que les témoins faisaient du commerce.
C'est surement un scoop.

A moins que ce ne sont que les millions récoltés jusqu'au années 1930 qui sont "simplement en train de fructifier" ?

tj fidéle a écrit:pour me procure la nouvelle bible Segond j'ai déboursé 45 euros .le même genre de bible savoir la traduction du monde nouveau en grand format elle et gratuite.
Question:qui sont les commerçants ici?

Emmanuel a écrit:Si les publications ne sont plus vendues dans aucun pays aujourd'hui, c'est certainement une évolution positive car ceux qui se disent chrétiens ne devraient pas être des commerçants de la Parole de Dieu : "C'est que nous ne sommes pas comme tant d'autres qui font de la parole de Dieu leur petit commerce; c'est avec sincérité, c'est de la part de Dieu, devant Dieu et dans le Christ que nous parlons" (2 Corinthiens 2:17, NBS).

"Pendant des dizaines d'années les Témoins de Jéhovah furent des revendeurs bénévoles des Publications de la Watchtower. Un haut responsable de l'Organisation précise qu'à son époque le livre « Que Dieu soit reconnu pour vrai » était revendu 7 fois le prix de revient et qu'ils en imprimaient chaque jour une pile aussi haute que l'Empire State Building (soit 442 mètres)
En 1980, en France, les Témoins de Jéhovah qui consacraient beaucoup de temps pour l'Organisation (150 heures par mois) avaient une marge bénéficiaire correspondant à environ 5 fois le prix de l'ouvrage en plus d’une allocation versée par la Watchtower. Toujours à la même date 71 % des recettes de l’Association des Témoins de Jéhovah provenaient de la vente de leurs livres … si bien que le 12 août 1982, un décret du Conseil d'Etat refusa aux Témoins de Jéhovah le caractère d'association cultuelle en raison de leur importante activité commerciale.
D'où venait l'argent pendant ces dizaines d'années ? De leur immense activité commerciale ! Bénéficiant d'une main d'œuvre gratuite tant au niveau de la confection que de la diffusion, la Société a engrangé d'immenses bénéfices. Dans des documents à usage interne il était d’ailleurs recommandé de ne pas laisser la littérature gratuitement …"

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