Jésus, l'unique chemin vers le Père
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Grâce et Vérité

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Message par Invité Sam 12 Mar 2022 - 5:28

Monique 19.09.2012


Pour que ma foi puisse se saisir que la Grâce et la vérité sont bien venues par Jésus-Christ, il me faut avoir vu son opposé pour pouvoir juger par moi-même si je reconnais Jésus comme étant effectivement la grâce et la vérité.

Son opposé est bien sur la loi qui a été donnée par Moïse.
Il faut donc que son opposé me soit présenté pour que de moi-même je puisse faire mon propre choix d'aller soit vers l'un soit vers l'autre. Avant que Grâce et Vérité ne me soit présentées, j'étais esclave de mon mauvais maître, mais aujourd'hui ayant connu Vérité par Grâce, et Grâce par Vérité, c'est moi qui fais mon propre choix de me libérer de mon ancien maître qui me tenait dans son esclavage, pour aller vers Celui qui est venu vers moi.
Mon ancien maître c'est celui qui me tenait en se servant de la loi que j'interprétais mal, puisque celle-ci est notée dans ce verset, et le maître de cette loi mal interprétée, mal comprise, c'est Satan.

Mais comment croire à la vérité, si je ne sais pas ce que représente cette vérité ?

Croire en quelque chose ne s'appelle pas de la foi, c'est de la croyance. La foi, c'est avoir un support vivant sur laquelle on peut poser ses regards, car la foi se passe dans un lien affectif avec quelqu'Un.

Jean 1 :
12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
13 lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
15 Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié : C'est celui dont j'ai dit : Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi.
16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ;
17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
18 Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.


Si je commence à lire en partant du verset 14 pour arriver jusqu'au 17, je suis tenue de constater que Grâce et Vérité sont en réalité Une Personne qu'il m'est donné de contempler.

Contempler Une Parole qui est rempli de grâce et de Vérité, ce n'est pas rien. Ici, ce n'est pas une Personne qui est remplie de Grâce et de Vérité, c'est Une Parole qui se trouve à l'intérieur d'une Personne qui est prévue pour être contemplée.

Qui est ce qui vient, si ce n'est une Personne! Les qualités qui sont dans une personne ne peuvent se déplacer par elles-mêmes. Elles ont besoin d'un support et ici le support, c'est Le Fils de Dieu.

Jésus-Christ est en Lui-même un principe de Grâce et un principe de Vérité et en Lui, m'ont été donnés tous les moyens pour qu'à mon tour en Lui je puisse vivre selon Ses Principes Divins.
Il m'a été donné grâce sur grâce.

Si je ne sais pas voir pourquoi le verset 14 a été placé là, alors je ne pourrais pas alors comprendre pourquoi a été écris le verset 17, car celui-ci commence par "car".

J'ai fais une petite expérience et, bien que je n'aime pas trop sortir des mots car tous sont très importants, surtout ici, cela m'a été utile pour voir vraiment très clair le lien qui est entre le verset 14 et qui explique le 17:

14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
18 Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.

Comment comprendre le verset 17, si je ne vois pas que Jésus est la Parole faite chair et que c'est par son vécu devant mes yeux et son enseignement que j'appellerai "une doctrine", que je verrais que la loi lettre écrite du v 17, ne correspond pas à ce que j'ai vu de Lui et chez Lui.

C'est lorsque je vois devant moi la Parole faite chair, que je comprends que la parole/loi écrite ne correspond pas à Celle que Dieu veut me faire connaître.

Si je n'ai pas compris que Grâce et Vérité sont une personne, il est évident que je ne pourrais pas plus comprendre ce que c'est que de croire "Vérité".

Le verset 18, me montre que la Grâce et la Vérité qui sont en Jésus-Christ fait chair est l'image du Fils Unique qui se trouve en même temps dans le sein du Père: Il est autant sur la terre que dans le ciel et sa présence sur la terre est pour résoudre le problème de la loi mal comprise qui fait que l'homme se trouvé éloigné et séparé du Père.

Il est venu afin d'accomplir une œuvre de réconciliation en prenant sur Lui tout le poids de la malédiction. Jésus est devenu malédiction devant Dieu, et c'est pour cela que le Père a détourné ses regards de Lui. Ici, le Père ne reconnaissait plus son Fils car ce qu'il voyait c'était le serpent de Nombre 21 pendu à la croix.

Quiconque est pendu au bois est malédiction devant Dieu.

La loi elle, a été donnée par Moïse, et ce qui a été donné on ne peut pas dire qu'on ne l'a pas reçu.
Alors je dirais que pour ne pas avoir à recevoir la loi qui a été donnée par Moïse, je dois détourner mes regards de lui, au profit de Celui qui est venu vers moi portant en Lui Grâce et Vérité.

--------
Un jour, il y a plus de deux mille ans, il arriva une chose sur la terre qui aurait pu passer comme pour quelque chose d'anodin, mais qui cependant était loin de l'être : Deux filles naquirent ensembles mais collées, totalement collées, reliées entre-elles au point que l'une ne pouvait vivre sans l'autre.
Elles étaient tellement belles, que chacun s'accordait à dire que c'était là "un don du Ciel".

Bien du temps passa et un jour, quand il fut acquis que leur vie n'était pas en danger imminent, des professeurs vinrent les examiner avec en vue de les séparer, pour faire en sorte que les deux sœurs devinssent deux identités au lieu d'une.

Ils passèrent beaucoup de temps à les examiner, mais, comme il apparaissait que l'une ou l'autre avait des éléments en elle permettant la survie des deux, les professeurs étaient partagés dans leurs opinions, concernant le pourcentage de succès de l'opération envisagée.

Comme les avis étaient vraiment très partagés, le nombre des professeurs augmenta considérablement, et cette affaire finit par devenir une "nouvelle mondiale", savoir que : "Des éminents professeurs n'arrivent absolument pas à se mettre d'accord sur un problème qui n'est pourtant pas une nouveauté en soi. Des sœurs siamoises, ça s'est déjà vu. Pourtant leur cas est un cas spécial, apprend-t-on, et les meilleurs spécialistes ne parviennent pas à s'entendre".
Voilà ce qu'à l'époque, le monde entier put entendre.

Par le fait que certains des éléments de l'une des deux sœurs étaient absolument nécessaires à la vie de l'autre, et qu'il était impossible -médicalement parlant- de transplanter ceux-ci de l'une à l'autre sans que l'autre meure, on en arriva à envisager que l'une des deux sœurs meure, pour que l'autre puisse vivre normalement. Mais pour cela, encore fallait-t-il trouver laquelle des deux sœurs pouvait éventuellement se passer des éléments de l'autre.
Alors les uns disaient : "C'est celle-ci" ! Et les autres disaient : "C'est celle-là".

Les deux fillettes n'avaient pas encore reçu de prénom, car personne n'envisageait que les deux sœurs pussent survivre. Donc, en attendant, aucun prénom ne leur avait été donné.
---

Le temps passa et, d'examen en examen, les années passèrent. A cause de ce temps qui passait, les interrogations se firent de plus en plus nombreuses, et forcément le nombre d'intervenants fut de plus en plus considérable, en nombre et surtout en diversité, au point que l'on en vint à organiser des conférences pour savoir quelle était des deux sœurs, la plus importante.

Chacun affirmait bien haut et fort sa vérité, mais très vite sa vérité était balayée par la vérité apparemment supérieure d'un autre.

En fait, l'affaire commençait à tourner au vinaigre, car on en arrivait à ce que des professeurs de renommée mondiale, d'amis qu'ils étaient, commençaient par devenir des ennemis, et tout le monde finalement y perdait. D'unis qu'ils étaient pour une même cause salutaire pour l'espèce humaine, ils en venaient à se haïr, oubliant d'une manière navrante leur cause commune.

Comme le temps passait, un jour ces deux filles commencèrent à s'exprimer à peu près convenablement. Alors on commença à leur poser des questions. Mais quand on leur posait des questions personnelles, elles ne pouvaient répondre efficacement, justement à cause du genre des questions posées ; et finalement on ne comprenait, ni l'une, ni l'autre.

Un jour par exemple, un des professeurs alla voir les deux sœurs en privé pour les questionner l'une après l'autre :
"Toi… que dis-tu de toi ? Parle-moi de ton caractère. Dis-moi ce que tu aurais à me dire sur toi-même ?"

"Mais, cher monsieur, lui répondit-elle, je ne puis parler seule de moi-même ! J'ai besoin d'un support de vérité pour exprimer ce que je suis ! Sans ma sœur, je suis dans l'impossibilité totale de répondre à vos questions. Si je m'exprime sans ma sœur, je m'exprimerai forcément mal, et finalement vous comprendrez mal ce que je vous aurai dit.

Je suis désolée de ne pouvoir vous répondre, cher monsieur le professeur".

Alors le professeur se tourna vers l'autre fillette et lui dit :
"Et toi, que dis-tu de toi ? Parle-moi de ton caractère. Dis-moi ce que tu aurais à me dire sur toi-même".

"Mais, cher monsieur, lui répondit la seconde, je ne puis parler seule de moi-même ! J'ai besoin d'un support gracieux pour exprimer ce que je suis et faire en sorte que ma parole soit supportable ! J'ai absolument besoin de ma sœur pour pouvoir m'exprimer pleinement, afin que je sois bien comprise.
Je suis dans l'impossibilité totale de répondre à vos questions, cher monsieur le professeur. Vous m'en trouvez ici désolée".
---

Alors, comme le temps passait et que personne n'était d'accord, ces éminents professeurs se mirent à envisager la chose sous un autre angle : Puisque les deux filles subsistaient physiquement comme cela, et comme aussi une fille est naturellement faite pour procréer un jour, "il faut chercher dans ce sens", dirent-ils, c'est-à-dire savoir laquelle des deux pourrait avoir un enfant et donner la vie à un homme.

Quelle est, en somme, d'entre ces deux sœurs, celle qui aurait le plus de chances d'enfanter" ?
Voilà quelle était, en quelque sorte, la question qui se posait.
---

Mais là encore les avis furent totalement partagés, car certains professeurs jugeaient de la chose selon la formation qu'ils avaient reçue, et d'autres professeurs, selon la leur.

On nomma alors un médiateur pour calmer l'affaire, et surtout pour faire en sorte de dégager une décision. Mais rien n'y fit, car il y avait autant de prises de position que de formations. C'était un imbroglio inextricable.
Cependant un jour, lors de l'une de ces nombreuses délibérations, un homme pensa avoir une meilleure idée à proposer. Il se leva et dit ceci :
"Mesdames, messieurs, vu que sous l'angle physique des choses, nous n'arrivons pas à trouver une réponse satisfaisante, pourquoi ne pas chercher du côté du plan moral des deux sœurs" ?
Alors là, toute la salle se leva pour applaudir cette nouvelle proposition d'ordre moral, chacun étant persuadé que la solution était enfin trouvée.
Alors le médiateur prit la parole et dit : "Bien, je vois que cette solution plaît à tous, et c'est tant mieux. Il faut cependant que nous nous mettions d'accord sur la manière à employer pour juger sur le plan moral".

"Il faut désigner quelqu'un", dit un homme en se levant.

"Oui mais qui ?", dit le médiateur. "Y-a-t-il quelqu'un dans cette salle qui veuille trancher sur le plan moral des deux fillettes ? Quelqu'un d'entre-nous serait-il en mesure d'investiguer efficacement, afin de savoir laquelle des deux sœurs aurait la meilleure moralité ?"

Instantanément un homme se proposa de le faire ; mais, à peine le fit-il, que plusieurs se levèrent et lui dire :
"Toi ? Toi tu veux te présenter pour aller investiguer sur la moralité de ces deux fillettes ? Toi tu penses pouvoir juger sur le plan moral entre ces deux fillettes ?

Mais nous te connaissons tous très bien, et nous savons que tu as une très mauvaise moralité, même si, au demeurant, tu es un excellent professeur en chirurgie. Comment donc pourrais-tu t'ériger en juge, face à ces deux dons du ciel ? Devant ces deux beautés morales ?"

Et les disputes recommencèrent de plus belle. La situation devenait vraiment dangereuse, car même la violence était tout près de l'emporter.
Alors le médiateur se leva et dit ceci : "Voici ce que je vous propose : Puisqu'il s'agit maintenant de moralité et que les jeunes filles sont en âge de pouvoir juger et faire des choix, je pense que le mieux est que nous les écoutions sur ce sujet très délicat".

Tout le monde tomba aussi d'accord là-dessus.
Or, en s'intéressant au côté "moral" des fillettes plutôt qu'à leur côté "physique", on s'aperçut bien vite que les deux fillettes ne s'exprimaient pas de la même manière, bien qu'elles fussent deux personnes en une seule.
Cette particularité se remarquait facilement maintenant, car la première s'exprimait plutôt par des attitudes, alors que la seconde s'exprimait par sa voix, qui délivrait des propos vrais et clairs.

Néanmoins le problème demeurait : Le médiateur devait parler aux deux jeunes filles, et ce qu'il avait à leur dire était loin d'être chose aisée.
Comme il était fortement embarrassé, il fit donc très attention à ce qu'il dirait. "Comment présenter la chose - leur demander avec tact, laquelle des deux était en mesure de donner la vie à un homme, et faire en sorte que celui-ci puisse vivre longtemps". Tel était le problème de cet homme.

Il parla donc aux deux sœurs dans ce sens, puis leur posa cette question si difficile à poser :
"Qui d'entre vous deux doit demeurer, afin qu'un homme puisse être engendré et qu'il survive".

"Oh, répondirent-elles, toutes les deux nous avons bien la capacité de donner la vie à un homme, mais pour ce qui est qu'il survive longtemps, nous ne savons pas trop…
Comprenez-nous, monsieur le médiateur… Comme nous sommes "deux en une", à la naissance de l’enfant il lui manquera forcément une partie de l'une d'entre-nous, et sa vie sera très difficile, voire impossible.

Voilà ce que nous pouvons vous dire, sans crainte de nous tromper".
"Mais alors, dit le médiateur, dans ces conditions, pouvez-vous me dire au moins "qui de laquelle d'entre vous est la plus importante à vos yeux", afin que l'enfant dont nous souhaitons tous la naissance puisse hériter au moins des bienfaits les plus importants ?"

Instantanément les deux jeunes filles pointèrent leur doigt l'une vers l'autre, disant :
"C'est elle ! C'est elle la plus importante !"
"Mais non, dit le médiateur, c'est une seule d'entre vous qui doit nommer l'autre".

Mais, à chaque fois, les deux sœurs se nommaient l'une l'autre au même instant et avec la même force : "C'est elle ! C'est elle la plus importante !"
Ne sachant plus comment faire, le médiateur, presque découragé leur dit ceci :
"Puisque vous ne pouvez pas vous départager, je vous propose de faire venir plusieurs personnes en tant qu'auditeurs, afin qu'ils vous écoutent et dire ensuite ce que l'une pense de l'autre.

Donc, votre travail à l'une et à l'autre, sera de convaincre l'opinion des auditeurs".
"C'est comme vous voulez", lui répondirent-elles.
Et c'est ainsi que furent organisées des réunions d'écoute des deux sœurs siamoises, l'une des deux devant convaincre les auditeurs que c'était l'autre qui était la plus importante d'entre les deux.
Les auditeurs écoutèrent donc avec attention les arguments des deux jeunes filles.

Un jour, après avoir entendu les argumentations de l'une et de l'autre, les auditeurs commencèrent à parler entre eux afin de donner leur avis.
Mais il arriva alors très tôt un autre problème lors de leurs discussions : Les auditeurs se trompaient sans cesse quand il fallait parler de l'une et de l'autre, parce qu'il n'avait pas encore été donné de prénom aux deux sœurs, et on ne savait jamais de qui, d'entre les deux, on parlait exactement, car physiquement elles se ressemblaient beaucoup.

Alors, devant ce nouveau problème, il fallut organiser une réunion spéciale, pour trouver quel prénom donner à l'une et à l'autre, afin de pouvoir les distinguer l'une de l'autre.

Pour ceci aussi, d'une manière heureuse tout le monde tomba d'accord et eût le même avis. C'est ainsi qu'à la fin de cette réunion, par rapport à ce que les témoins entrevirent les uns les autres des deux sœurs, l'une fut nommée "Grâce", et l'autre fut nommée "Vérité", parce que c’est ce qu’elles reflétaient d'elles-mêmes.
Et tout le monde se retira, se serrant la main et s'embrassant, tout heureux d'avoir trouvé ces beaux prénoms qui allaient si bien à l'une et à l'autre.
---

Les réunions prévues pour convaincre les auditeurs, reprirent donc le cours initialement prévu.
Alors on entendit Vérité dire à sa sœur Grâce :
"Mais Grâce, tu sais bien que sans toi personne ne peut subsister ! Tu es indispensable !

"Mais, répondait Grâce à Vérité, tu sais bien que sans toi, personne ne pourrait posséder l'essentiel de ce qu'il doit savoir pour pouvoir vivre sainement sa vie ! Toi seule est importante et indispensable !"
Elles parlaient ainsi avec véhémence devant les auditeurs.
Ceux-ci étaient fort étonnés des arguments de désistement avancés par l'une et l'autre, car pour les témoins, aucun de ces arguments n'était valable, voyant en chacune d'elle comme une "perfection".

Mais pour les sœurs, cependant, il en était autrement ! Leur idée de la perfection était bien autre.
Or, les sœurs siamoises, au-delà de convaincre les témoins, tentaient en plus de se convaincre l'une l'autre ; par conséquent elles parlaient de plus en plus fort.

Jamais elles n'avaient été auparavant dans un tel état d'excitation ; jamais elles n'avaient été placées dans une telle situation de responsabilité ; car, en l'occurrence, l'une d'entre-elles devait partir et l'autre rester ; l’une devait mourir et l’autre demeurer.
En somme, les deux sœurs étaient convaincues, chacune d'elle, de la nécessité absolue que l'autre dût demeurer.

A la fin de la dernière réunion prévue, les auditeurs se retirèrent donc pour délibérer chez eux, se donnant rendez-vous le lendemain matin, afin de voter sur les arguments que chacune des deux sœurs avait fournies.
Le lendemain matin, tout le monde se retrouva devant la clinique où se trouvaient les deux sœurs.
L'infirmière leur ouvrit et les fit entrer, mais tout le monde vit que le visage de celle-ci avait changé par rapport aux autres fois.
Un silence se fit.

Le médiateur demanda alors si quelque chose n'allait pas ; s'ils pouvaient aller dans la pièce des délibérations en compagnie des sœurs siamoises.

"Oui, leur dit-elle, vous pouvez y aller, mais vous y serez seuls, car Grâce et Vérité ont décédé cette nuit".

"Quoi ? cria le médiateur. Que me dites-vous là ! Ce n'est pas possible ! Que s'est-il passé ? Où sont-elles ? Où sont les deux jeunes filles ?"
"Hélas c'est vrai, dit l'infirmière, elles sont toutes les deux mortes, mortes d'épuisement.

En effet, après votre départ hier soir, je les ai entendues s'épuiser pendant de longues heures, l'une cherchant à convaincre l'autre de demeurer ; et, à la fin, quand je vins les voir, il leur resta juste assez de force avant de mourir, pour vous écrire ce billet qu'elles vous adressent :
"Amis, nous ne pouvons pas être séparées l'une de l'autre.

De plus, nous ne sommes pas faites pour procréer en tant que deux personnes séparées.
Mais vous, si vous pouvez faire de nous deux une seule et même personne, alors oui, vous pourrez donner la vie.
Soyez bénis dans cette œuvre".
Tous s'effondrèrent en larmes, se sentant coupables d'avoir amené à la mort ces deux magnifiques jeunes filles, exemplaires au possible, au point que chacun pouvait les nommer : "Cadeau du Ciel".

---
Au bout d'un long temps de pleurs et de lamentations, le médiateur finit quand même par calmer un peu tout le monde et dit ceci :
"Voilà, c'est fini.

Finalement la solution à notre problème, qui durait depuis longtemps et qui nous rendait tous plus ou moins agressifs et prétentieux, ce problème est finalement résolu ; et ce qui est pour nous aujourd'hui une peine, sera une bénédiction par la suite. Je le sais et j’en suis convaincu.

En effet, j'ai compris que pendant que nous écoutions Grâce et Vérité, qui s’évertuaient à nous présenter le meilleur d’elles-mêmes pour aider à décider entre les deux, nous ne nous rendions pas compte que, peu à peu, leur témoignage entrait en nous.
Grâce à cela, nous sommes maintenant suffisamment remplis de leurs qualités réciproques. Leur présentation d'elles-mêmes a finalement réussi à pénétrer nos cœurs comme jamais.

Frères dans l'épreuve, pour que nous puissions enfin voir ces choses, voyez qu’il a fallu que ces deux sœurs meurent premièrement ; puis "qu'elles meurent en nous en tant que personnes séparées", car c'était là notre grande erreur.
Oui, il a fallu que tout cela arrive, pour que leur témoignage, qui est en nous maintenant, puisse revivre ; qu’il revive comme une vie nouvelle.
C'est une nouvelle vie, un nouveau départ, car accompagné de "compréhension" maintenant.

Oui, il a fallu cela pour que nous puissions parler d'une même voix, et que tout ceci nous donne maintenant le pouvoir de ressusciter, en quelque sorte, leur témoignage commun, afin d'engendrer la vie autour de nous.
Chacun de nous a sans doute été plus touché par le témoignage de l'une ou de l'autre, mais de grâce, ne cherchons plus à les séparer comme nous l'avons fait jusqu'à aujourd'hui !
Ce n'est pas parce que l'un d'entre nous trouve que Grâce est plus importante que Vérité, et vice-versa, que les deux peuvent être séparées.

Nous ne devions pas séparer Grâce de Vérité, et nous ne devons plus tenter de le faire, car les deux sont Une dans une même Personne.
Mais nous ne l'avions pas compris, nous de tempérament si sectaire !

Nous avions bien chacun une part, c’est vrai, mais nous ne pouvions pas, dans ce cas, avoir la Personne censée porter en elle-même les deux parts en une seule, ce qui fait que "notre vérité" finissait par devenir une erreur dangereuse.
Frères, nous savons maintenant. C'est là le cadeau qui nous a été fait, et dont nous sommes maintenant responsables, parce que nous savons.
A nous de faire en sorte que d'autres ne tombent pas dans la même erreur que la nôtre.
Courage à tous ! "








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Message par Mimarie Sam 12 Mar 2022 - 10:39

bonjour Monique, chacun et chacune Smile

Simplement, j'ai envie de reprendre les mots de Paul aux colossiens et de nous les accorder à nous aussi, chrétiens du siècle présent  :
"Cette Bonne Nouvelle est parvenue jusqu'à nous, comme elle est aussi présente dans le monde entier où elle porte du fruit et va de progrès en progrès ce qui est également le cas parmi nous, depuis le jour où vous avez reçu et reconnu la grâce de Dieu dans toute sa vérité." (1.6)

Oui, indéniablement "la grâce et la vérité sont venues à travers Jésus-Christ". (jean1.17)
la grâce et la vérité sont les deux grandes 'dispensations' divines de l'ère chrétienne.


extrait de la bible annotée :
La grâce et la vérité furent, en effet, les deux traits les plus saillants du caractère du Sauveur dans toute sa vie.
La grâce n'est qu'un autre nom de la miséricorde et de l'amour de Dieu qui pardonne au pécheur et s'abaisse vers lui. Ce sentiment de la faveur de Dieu a pour fruit la paix. (1Corinthiens 1.3 ; 2Corinthiens 1.2 ; Galates 1.3 et ailleurs.)
La vérité est l'essence de Dieu, sa pensée et sa volonté dévoilées, elles ont été fidèlement manifestées dans la vie et dans l'enseignement de Jésus.
Ces paroles nous redisent donc qu'en Jésus Dieu lui-même s'est donné et révélé aux hommes. En effet, il est bon de se rappeler que ces mots grâce et vérité n'étaient pas nouveaux, bien qu'ils n'aient trouvé que dans le Sauveur la plénitude de leur signification. Dans l'Ancien Testament déjà, ils servent à exprimer les deux traits essentiels du caractère de Dieu. (Exode 34.6,7 ; Psaumes 25.10 ; 26.3 et souvent ailleurs.) A ces deux traits, les témoins de la vie de Jésus ont donc reconnu en lui le Fils unique venu du Père.

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Message par Mimarie Sam 12 Mar 2022 - 11:07

study
Romains 5.15-21:
"Mais il n’en va pas du don de grâce comme de la faute ; car, si par la faute d’un seul la multitude a subi la mort, à plus forte raison la grâce de Dieu, grâce accordée en un seul homme, Jésus Christ, s’est-elle répandue en abondance sur la multitude.
Et il n’en va pas non plus du don comme des suites du péché d’un seul : en effet, à partir du péché d’un seul, le jugement aboutit à la condamnation, tandis qu’à partir de nombreuses fautes, le don de grâce aboutit à la justification.
Car si par un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a régné, à plus forte raison, par le seul Jésus Christ, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice.
Bref, comme par la faute d’un seul ce fut pour tous les hommes la condamnation, ainsi par l’œuvre de justice d’un seul, c’est pour tous les hommes la justification qui donne la vie.
De même en effet que, par la désobéissance d’un seul homme, la multitude a été rendue pécheresse, de même aussi, par l’obéissance d’un seul, la multitude sera-t-elle rendue juste.
La loi, elle, est intervenue pour que prolifère la faute, mais là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé,
afin que, comme le péché avait régné pour la mort, ainsi, par la justice, la grâce règne pour la vie éternelle par Jésus Christ, notre Seigneur."


Ainsi de l'accès à la vérité et à la grâce divine, il découle des bénédictions extraordinaires, comme le dit Paul ci dessus, (à développer si vous le désirez)
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Message par Invité Sam 12 Mar 2022 - 11:55

Mimarie a écrit:bonjour Monique, chacun et chacune Smile


Bonjour bien aimée Mimarie et à tous.

extrait de la bible annotée :
]b]La grâce et la vérité[/b] furent, en effet, les deux traits les plus saillants du caractère du Sauveur dans toute sa vie.
La grâce n'est qu'un autre nom de la miséricorde et de l'amour de Dieu qui pardonne au pécheur et s'abaisse vers lui. Ce sentiment de la faveur de Dieu a pour fruit la paix. (1Corinthiens 1.3 ; 2Corinthiens 1.2 ; Galates 1.3 et ailleurs.)
La vérité est l'essence de Dieu, sa pensée et sa volonté dévoilées, elles ont été fidèlement manifestées dans la vie et dans l'enseignement de Jésus.
Ces paroles nous redisent donc qu'en Jésus Dieu lui-même s'est donné et révélé aux hommes. En effet, il est bon de se rappeler que ces mots grâce et vérité n'étaient pas nouveaux, bien qu'ils n'aient trouvé que dans le Sauveur la plénitude de leur signification. Dans l'Ancien Testament déjà, ils servent à exprimer les deux traits essentiels du caractère de Dieu. (Exode 34.6,7 ; Psaumes 25.10 ; 26.3 et souvent ailleurs.) A ces deux traits, les témoins de la vie de Jésus ont donc reconnu en lui le Fils unique venu du Père.

Mimarie

Nous sommes entièrement d'accord sur ce qui est écrit au dessus, mais il me plairais beaucoup de rajouter que par dessus ces choses, il y a la justice de Dieu sans laquelle rien n'est possible pour l'homme.

Affectueusement en Jésus

Monique


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Message par sortie fin juin 2023 Mer 17 Mai 2023 - 5:29

Bonjour à tous,

Selon l'Evangile traduit à partir de l'araméen, Jean 1, 10 à 18 :

"Car Celui-là était la lumière de la Vérité, qui luit pour tout homme venant au monde.
Dans le monde il fut, et le monde fut par ses mains, et le monde ne le connut pas. Pour les siens, il vint, et les siens ne le reçurent pas.
Mais à ceux qui le reçurent, il donna le pouvoir d'être fils d'Alâhâ, à ceux qui ont foi en son nom,
Qui furent enfantés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de la volonté d'Alâhâ.
Et la parole fut chair, et elle fut embryon * parmi nous. Et nous vîmes sa gloire, comme la gloire d'un Fils unique de son Père, plein de bonté et de rigueur.
You'hanân témoigna de Lui, il cria disant : C'est celui dont j'ai dit : "il vient après moi et il fut avant moi, parce qu'il est plus ancien que moi".
Et de sa plénitude, nous reçûmes tous bonté sur bonté.
Parce que la Loi fut donnée par la main de Moché, mais la vérité et la bonté furent données par la main de Yéchou' le Messie.
Alâhâ, personne ne le vit jamais. Le Fils unique, Alâhâ, lui qui est dans le sein de son Père, le fit connaître".

Dans cette traduction, vérité est traduit par vérité et rigueur, grâce est traduite par bonté. Dans nos traductions à partir du grec, c'est le mot Charis qui est traduit par grâce, c'est ce qu'il exprime, et le mot grâce exprime la bonne volonté, la bonté, une faveur. Jésus sur terre était infiniment charismatique, bon, mais la vérité incarnée, sa rigueur (sans aucune concession pour plaire) à dire constamment la Parole de vérité du Père en lui ne plut pas à ceux qui s'étaient assis dans la chaire de Moïse.

Charis se trouve dans 146 versets, toujours il exprime la notion de bonté (faveur) venant de Dieu, faveur dans le sens d'avoir plu à Dieu : avoir trouvé grâce devant Lui. Exemples, Luc 1:30 "L'ange lui dit : Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce (charis) devant Dieu". Marie trouve grâce devant Dieu, il lui donne la faveur de concevoir en son sein l'enfant Jésus. C'est ici le sens selon la chair, le sens selon l'Esprit est de voir Christ Jésus formé en nous spirituellement en notre âme (ce qui est terrestre est venu en premier, ce qui est céleste vient en second). 1 Pierre 5:10 "Le Dieu de toute grâce (charis), qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables" : le Dieu de toute bonté, de toute grâce. Les actions de grâce sont des actions de bonté, être sauvé par la grâce par le moyen de la foi, c'est être sauvé par bonté, recevant la faveur de Dieu ayant reçu la foi en Jésus-Christ, ne pas s'en être détourné, recevant l'amour de la vérité pour être sauvés, et nous rendons grâces en toutes choses pour ses grâces.

Grâce (bonté) et vérité sont indissociables, si quelqu'un ne reçoit pas l'amour de la vérité, il ne peut plaire à Dieu, recevoir sa faveur, être gracié par bonté, trouver grâce devant lui. Le Seigneur Dieu est l'Esprit de la grâce (Hébreux 10:29), Esprit de bonté, auprès duquel nous trouvons faveur (grâce) en recevant par la foi l'amour de la vérité. C'est recevoir l'amour de Celui qui est le chemin, la bonté et la vérité, la vie éternelle, l'Esprit de vérité, l'Esprit de Christ, l'Esprit de la grâce, l'Esprit de Vie, l'amour de celui qui nous fait connaître sa justice, l'accomplit en ceux qui ont eu la foi en lui, les rendant à son image et à sa ressemblance.

Romains 10:10 "Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Ecriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus." Parvenir à la justice par l'Esprit de Christ Jésus dans son coeur, c'est être rendu par la grâce incapable de pécher parce que nous sommes nés de Dieu. "Vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point en lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu", 1 Jean 3:6. Croyez à la vérité pour parvenir au salut, confessez-là, ne mentez pas à vous-même.

* embryon parmi nous : wagguen ban, la racine araméenne ban ou gan ou ganan ne signifie pas simplement "habiter", mais "protéger, recouvrir d'une ombre protectrice" "demeurer en quiétude". De là aussi, gan "le jardin". Jésus après la résurrection est le jardinier, guenânâ (de notre âme), la chambre nuptiale, c'est la guenounâ.
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