Le paralytique de Matthieu 9, Marc 2 et Luc 5

Bon jour à tous, biens aimés de Dieu en Jésus Christ

Je commence par donner mon témoignage personnel.

Lorsque je lis un texte dans la bible et que je suis fortement interpelé par lui, je fais en sorte de toujours remonter plus haut dans le texte, afin de le mettre le mieux possible dans son contexte en vue d'en retirer un meilleur enseignement personnalisé.

J'ai également pris l'habitude d'aller voir les autres endroits de la bible, ou ce même exemple serait donné comme pour ici l'histoire du paralytique qui est dans Matthieu, Marc et Luc, et je fais un condensé des trois textes, afin de le voir sous son meilleur angle et prendre aussi les mots qui conviennent le mieux au sujet.

Parfois je rajoute une phrase qui est dans un texte mais qui ne l'est pas dans l'autre, et ceci pour avoir une bonne vue d'ensemble.

M'étant bien imprégné du texte, je fais ensuite en sorte de me mettre en situation de spectatrice, un peu comme une petite souris qui assisterait à toute la scène. Quoi de mieux que d'être là présent sur les lieux pour s'imprégner de la situation présente, et ne pas la voir de loin comme si ça ne me concernerait pas.

De là, j'observe les lieux, les gens, les situations et l'état d'esprit et de cœur de chacun qui se trouve là et enfin, j'écoute Jésus parler, leur parler et en même temps les enseigner et du coup, me parler à moi aussi qui suis peut être concerné par ce qu'Il va dire.

Que va dire Jésus par rapport à ce que moi j'ai vu de ce texte ? Quel enseignement vais-je en retirer ?

Voilà cher tous, la façon dont je fonctionne dans ma vie de chrétienne par rapport à la lecture de la bible.

J'en viens maintenant à cette histoire sur le paralytique qui nous est montrée dans Matthieu 9, dans Marc 2 et dans Luc 5.
Je ne sais pas si le cas de cet homme vous intéresse de manière particulière, mais si oui, et que vous l'avez-lu, qu'en avez-vous retiré en tant qu'enseignement personnel ?

Qu'est ce que cet homme est venu chercher auprès de Jésus, et sur quoi Jésus lui a-t-il répondu ?

Voilà! Si ce sujet ne vous intéresse pas plus que ça, surtout ne vous sentez obligé en rien. La démarche est uniquement dans un but de partage et pas pour imposer quoi que ce soit, à quiconque.

Bien à vous tous

Monique

Bonjour Monique et à tous,

Le paralytique et ceux qui le transportent sont venus chercher la guérison pour cet homme.
Selon le compte-rendu que fait Marc, les porteurs de la civière vont jusqu'à pratiquer une ouverture dans la toiture afin de pouvoir accéder à Jésus.
Il me semble que ce détail prouve que ces hommes étaient déjà convaincus que leur ami pourrait être guéri de sa paralysie si seulement ils pouvaient le faire arriver jusqu'à Jésus. Et tous les moyens sont bons ! Il faut en effet une grande Foi et une bonne dose de culot pour aller jusqu'à faire un trou dans le toit de la maison de celui que l'on vient solliciter. Y faire descendre avec peine -c'est certain- un homme immobilisé par une paralysie lui interdisant le moindre mouvement de soutien dans cette opération périlleuse.

Et Jésus le remarque tout de suite, peu importe les dommages causés à la toiture :

Lorsque Jésus voit leur confiance en lui, il dit au paralysé : — Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.
Marc 2:5. (Paroles de Vie).

Mais ce n'est pas le pardon de ses péchés que cet homme est venu chercher animé par une Foi si débordante !

Ce n'est pas sa première intention et c'est pourtant ce qu'il obtient d'abord de la part de Jésus comme la première et la plus grande contrepartie de sa foi.

Bien à vous,
d2

d2 a écrit:Bonjour Monique et à tous,

Mais ce n'est pas le pardon de ses péchés que cet homme est venu chercher animé par une Foi si débordante !


d2

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Bien cher d2 bonjour,

Pour tout le début de ta réponse, entièrement d'accord avec toi.

Pour cette phrase citée au dessus, je te propose de relire le texte. Scrute et écoute ce que dit Jésus.

Affectueusement en Jésus

Monique

C'est très ennuyeux, Monique puisque c'est en scrutant les trois textes que je suis arrivé à cette conclusion...

Je dis pas non à un petit coup de main du coup...

Amicalement,
d2

d2 a écrit:C'est très ennuyeux, Monique puisque c'est en scrutant les trois textes que je suis arrivé à cette conclusion...

Je dis pas non à un petit coup de main du coup...

Amicalement,
d2

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Alors juste un petit coup de main (sourire)

Jésus dit au paralytique : 11 Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.

Je te redonne la main.

Monique

Ce que je vois dans l'intégralité de cet épisode c'est que Jésus agit en Sa qualité de Dieu sur terre.

Il en possède tous les attributs et tous les pouvoirs.
Jésus est YHWH parmi les hommes. Il est Emmanuel !

D'ailleurs, Jésus appelle cet homme Mon enfant.
Seul Dieu peut faire cela.

Continue Monique,

d2

d2 a écrit:Ce que je vois dans l'intégralité de cet épisode c'est que Jésus agit en Sa qualité de Dieu sur terre.

Il en possède tous les attributs et tous les pouvoirs.
Jésus est YHWH parmi les hommes. Il est Emmanuel !

D'ailleurs, Jésus appelle cet homme Mon enfant.
Seul Dieu peut faire cela.

Continue Monique,

d2

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Alors là, tu refroidis (sourire)

Voyons fais en sorte de te mettre dans la peau de ce paralytique, et te mettre aussi en lieu et place de Jésus, selon la façon dont tu le connais par rapport à cette douce proximité qu'il a envers toi: Tu viens à Jésus pour y recevoir la guérison. Jésus te répond: Je te l'ordonne prends cette guérison.

J'aurais pu encore rajouter 3 autres mots dans la phrase en bleu, mais là, il n'y aurait plus de découverte personnelle.

N'hésites pas à revenir si ce n'est pas encore assez clair.

Monique

Non je ne crois pas que je refroidisse, Monique.

C'est dommage que tu passes si vite sur la démonstration que Jésus fait lui-même de ce point majeur !

En passant directement à "je te l'ordonne, lève toi..." tu ne vois peut-être pas qu'en réalité, à ce moment précis, le paralytique devient un personnage très secondaire de cette scène.

Il y a plus qui se joue ici

En réalité, Jésus prouve aux pharisiens qu'il est Dieu puisque non seulement Il a le pouvoir de pardonner les péchés comme Dieu, mais encore -et pour que pour que les choses soient définitivement claires- Il leur montre à eux, qu'ils sont dans l'erreur de ne pas vouloir le reconnaître bien que voyant de leurs yeux le type se lever, prendre son lit et rentrer chez lui, comme ça !

Bien à toi et merci pour ce fil,
d2

Alors si je dis que ce n'est pas pour la guérison que cet homme est venu à Jésus mais pour le pardon de ses péchés, est ce que cela te parlera mieux ?

Lorsqu'on s'attend à recevoir une chose de la part de Jésus, est ce que cela te parait normal qu'il nous ordonne de la prendre ?

C'est justement parce que cet homme était dans l'attente de recevoir le pardon de ses péchés qu'il ne pensait pas du tout à recevoir sa guérison à cet instant précis, c'est pourquoi Jésus est comme obligé de lui dire je te l'ordonne, sinon il lui aurait dit, je te la donne.

D'ailleurs la première des choses que Jésus avait dite à cet homme, c'est : Tes péchés te sont pardonnés, ce qui en soit est une preuve que Jésus connaissait bien le problème de cet homme et le pourquoi de sa venue vers Lui.

Ce que j'ai trouvé de très beau, c'est que non seulement Jésus lui a donné ce pourquoi cet homme était venu à Lui, mais en plus en tant que cerise sur le gâteau, il lui a offert la guérison que cet homme n'attendait pas.

C'est de cette manière que j'ai compris cette bien belle histoire.
Maintenant si tu es convaincu que c'est pour être guéri de son mal qu'il est venu à Jésus, je respecte ta conviction.

Bien à toi en Jésus

Monique

D2 a écrit:
En réalité, Jésus prouve aux pharisiens qu'il est Dieu puisque non seulement Il a le pouvoir de pardonner les péchés comme Dieu,

Tout à fait d'accord avec toi d2 et c'est justement le point central de cette affaire, mais j'ai préféré m'intéresser à ces hommes de foi, et montrer jusqu'où est capable d'aller Jésus envers celui qui croit en Lui.

Non seulement Il nous donne accès à la grâce, mais en plus à la surabondance de la grâce.

Monique

Ce que j'ai trouvé de très beau, c'est que non seulement Jésus lui a donné ce pourquoi cet homme était venu à Lui, mais en plus en tant que cerise sur le gâteau, il lui a offert la guérison que cet homme n'attendait pas et cela en réponse aux Pharisiens.

Ce qui veut dire que si les Pharisiens n'avaient pas murmurés en eux même, il n'est pas sur que cet homme aurait été guéri dans son corps, car c'est pour les faire taire eux et se révéler à eux en tant que Le Fils de Dieu, que Jésus a guéri cet homme dans son corps.

Ce qui en soi est comme une preuve supplémentaire que ce n'est pas pour être guéri que cet homme était venu à Jésus, car lui s'il est venu de cette manière à Jésus, c'était parce que sa foi était déjà posé sur Lui et donc qu'il n'avait pas besoin de preuve visible, c'est à dire en tant que guérison physique pour croire.

Mais ça, d2, c'est ma conviction que je ne cherche à imposer à personne.

Ce que j'ai trouvé de très beau, c'est que non seulement Jésus lui a donné ce pourquoi cet homme était venu à Lui, mais en plus en tant que cerise sur le gâteau, il lui a offert la guérison que cet homme n'attendait pas et cela en réponse aux Pharisiens.

Ce qui veut dire que si les Pharisiens n'avaient pas murmurés en eux même, il n'est pas sur que cet homme aurait été guéri dans son corps, car c'est pour les faire taire eux et se révéler à eux en tant que Le Fils de Dieu, que Jésus a guéri cet homme dans son corps.

Ce qui en soi est comme une preuve supplémentaire que ce n'est pas pour être guéri que cet homme était venu à Jésus, car lui s'il est venu de cette manière à Jésus, c'était parce que sa foi était déjà posé sur Lui et donc qu'il n'avait pas besoin de preuve visible, c'est à dire en tant que guérison physique pour croire.

Mais ça, d2, c'est ma conviction que je ne cherche à imposer à personne.

Et puis, est ce qu'on ne pourrait pas aussi parler du maitre de la maison qui non seulement a ouvert sa porte à Jésus, mais aussi a accepté sans rien dire qu'on ouvre le toit de sa maison pour que le paralytique accède à Jésus.

Cet homme n'était-il pas un disciple de Jésus ? Mais oui bien sur.

Monique :
...c'était parce que sa foi était déjà posé sur Lui et donc qu'il n'avait pas besoin de preuve visible, c'est à dire en tant que guérison physique pour croire.

La guérison physique est un détail pour le paralytique c'est d'ailleurs bien pour ça qu'il passe par le toit ???

d2

Pourquoi ne pas dire directement la chose qu'on pense ?

Je ne sais pas pourquoi tu écris cela Stéphane.
Mais je peux témoigner d'une chose par rapport à ce fil que Monique a ouvert :

Ce paralytique, les paroles que Jésus lui a dites et celles qu'Il a adressées aux spécialistes de la loi qui étaient présents aux premières loges dans le déroulé de cette scène incroyable, Sa divinité qu'Il exprime clairement, tous ces points de méditation n'ont pas quittés mon esprit de la journée.

C'est très riche, au contraire.

Bien à toi et dans la paix
d2

Bonjour. Pour ceux que ça intéresse.

La guérison du paralytique de Luc 5 v 17 à 26 :

17 Un jour Jésus enseignait. Il annonçait la parole. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem ; et la puissance du seigneur se manifestait par des guérisons.
18 Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards.
19 Comme ils ne savaient par où l'introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l'assemblée, devant Jésus.
20 Voyant leur foi, Jésus dit : mon enfant tes péchés sont (ou te sont) pardonnés.
21 Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ?
22 Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit : Quelles pensées (ou pourquoi) avez-vous dans vos cœurs ?
23 Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ?
24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.
25 Et, à l'instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s'en alla dans sa maison, glorifiant Dieu.
26 Tous étaient dans l'étonnement, et glorifiaient Dieu ; remplis de crainte, ils disaient : Nous avons vu aujourd'hui des choses étranges.

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Voilà donc un texte qui concerne une guérison qui ne cesse de m’émerveiller à chaque fois que je le lis.

Voilà ce que j’ai compris et que je laisse à votre appréciation.

Le problème dans ce qui est écrit ici ne se trouve pas écrit de manière textuelle alors évidemment, quelqu’un pourra ne pas être d’accord avec son contenu. Le choix de cette personne sera donc accepté n’ayant rien à proposer d’autre que ce qui a été vu.

Plantons le décor si vous le voulez bien et faisons comme si nous étions là ce jour-là avec tous ceux qui étaient présents.

L'histoire nous montre Jésus dans une maison bondée de personnes; il y en avait partout et tellement qu'il y en avait jusqu'à dehors et même là, ils étaient tous serrés les uns contre les autres.
Mais, fait étrange, pour ce qui concerne les Pharisiens et les docteurs de la loi, eux, ils étaient assis bien confortablement sur des chaises et au premier plan bien sur. Afin qu'il n'y ait aucun doute sur la véracité de la chose, ce point est cité dans Marc et également dans Luc.

Etaient-ils intéressés par le message que Jésus allait dispenser à tous ? Certainement pas. Ils étaient là pour épier tout ce qu'il allait dire et faire.
En effet comment entendre de manière convenable, l'enseignement de Jésus qui est venu afin de faire connaître le Père et qui sera appuyé par des miracles et des guérisons, si le cœur n'est pas disposé à entendre le message divin comme c'était le cas de ces docteurs de la loi qui n'attendaient qu'une seule chose, celle de prendre Jésus au piège de ses propres paroles ?

Et pourtant est ce que ce n'était pas la Parole (écrit au verset 2 de Marc) qui parlait de Lui, que Jésus était en train de dispenser à tous ceux qui voulaient bien l'entendre ?
Oui, celle qui annonçait sa venue par la bouche de Moïse et des prophètes.

27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. (Luc 24)

Donc malgré que Jésus parlait de Lui en citant les Ecritures et en accompagnant ses dires par des miracles et des prodiges, afin de montrer qu'Il était bien Celui qui était attendu, décidemment l'incrédulité qui avait pénétré le cœur du peuple lorsqu'il était dans le désert a perduré et perdure encore pour ceux qui n'ont pas la foi, c'est-à-dire pour ceux qui ne croient pas en Lui Jésus, pour ceux qui ne croient pas à la puissance de son Nom.

Donc à un certain moment, ces hommes religieux après avoir "raisonnés" au lieu d'écouter l'Esprit leur parler dans leur cœur, ont pensé avoir atteint leur but qui était de prendre Jésus au piège de ses propres paroles. On verra ça un peu plus loin.


Revenons à la maison où Jésus se tenait au milieu de la pièce, c'est-à-dire à la vue de tous ceux qui pouvaient le voir.
Jésus était donc en cet instant le centre de cette maison.
Ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l'assemblée, devant Jésus. V 19 de Luc

Cette maison était tellement remplie de personnes, qu'il était impossible à quiconque d'essayer d'y pénétrer. Comment dans ce cas, quatre personnes qui portaient un lit auraient pu y accéder ? Impossible.

Or pour ceux qui sont de la foi, le mot "impossible" ne fait pas partie de leur langage.
Ils ont alors fait ce qu'ils savaient être bon pour celui qui était couché et paralysé dans le lit.

Ils ont employés des moyens peu orthodoxe certes, mais là n'était pas le plus important pour eux, sauf peut être pour le maitre de la maison, mais nous savons que s'il a ouvert la porte de sa maison, c'était déjà parce qu'il avait un cœur bien disposé envers Jésus et envers tous ceux qui viendraient à Lui /Jésus.

Pour parler de cet homme qui était le "maitre" de cette maison où Jésus a été invité à venir, je dirais qu'il a cessé de l'être (le maitre) dès l'instant où Jésus est entré chez lui, et je trouve que c'est une bien belle image d'un cœur ouvert prêt à recevoir Celui qui est Le Maitre de notre maison intérieure.
Oui cet homme a fait en sorte de placer Jésus bien au centre de sa maison, afin qu'Il devienne Le Centre de tous et qu'il soit aussi bien entendu par tous.

Cet homme-là était donc déjà de cœur, un des disciples de Jésus Christ et son geste est une manifestation de la participation à l'œuvre.

Ceci est une très bonne leçon pour nous aussi qui sommes de la même foi que lui. Le simple fait d'ouvrir la porte à Jésus peut avoir des répercussions que l'on ne soupçonne pas, parce qu'on ne les voit pas toujours de suite.

Donc ces quatre hommes après avoir fait un trou dans le toit, font descendre le lit du paralytique et le pose devant Jésus, alors que eux reste en haut sur le toit. Je ne vois pas par quel moyen ils auraient pu descendre d'autant plus qu'il n'y avait plus de place et que le lit a du encombrer plus d'un, c'est-à-dire les Pharisiens et les docteurs de la loi qui ont du très certainement reculer leur chaise.
Ca, ça n'a vraiment pas du plaire à ces personnes devant qui tout le monde par crainte d'eux, se pliait à leur quatre volonté.

Donc voilà le décor est maintenant planté.

- Il y a ceux qui sont heureux, c'est-à-dire les quatre qui sont parvenus à leur fin et qui par la foi ont atteint le but qui était de présenter leur ami, à Jésus….

- Et il y a ceux qui ruminent dans leur bouche d'avoir été comme obligé de se plier à la situation du moment et ce devant tous, malgré leur position sociale et religieuse.

Donc au début de cette histoire, ceux qui sont au premier plan, ce sont ces quatre hommes qui ont osé percer un toit pour faire descendre leur ami et le mettre en présence de Jésus.

Allons maintenant jusqu'au verset 20 où il est écrit : Voyant leur foi, Jésus dit : Homme tes péchés te sont pardonnés.
A l'époque où j'avais lu ce texte pour la première fois, la question je m'étais posée était de savoir de qui il était question lorsque Jésus dit "voyant leur foi".
- Etait-il question de la foi des quatre ou bien des cinq ? Des cinq évidemment bien que le mobile ou le motif de ceux qui ont amené le paralytique devant Jésus, n’était pas le même que celui qui se trouvait sur ce petit lit.

Ces cinq hommes étaient amis entre eux, donc par retombée les quatre qui portaient le lit, étaient remplis autant d’affection que de peine pour celui qui était tenu cloué sur son lit. Donc dans cette histoire, ils ne faisaient qu'un.

- Ces quatre hommes avaient donc la foi en Jésus pour ce qui concernait la guérison de leur ami, pour faire ce qu’ils ont fait.

- Et pour le cinquième sa foi à lui, consistait à venir chercher en Jésus, la rémission de ses péchés.

Donc ces hommes-là avaient tous la foi : La foi en Jésus/Sauveur.

Cette histoire qui nous est révélée par l'Ecriture, n’est-elle pas belle ? Cinq personnes qui avaient en elles la foi qui les animait et les faisait agir, et en plus dirigée vers la même Personne. Il y avait donc à ce moment-là une unité réelle qui était là entre les six car Jésus est Celui qui faisait le Lien entre tous.

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Arrive maintenant le centre de cette histoire, telle que moi, je l’ai vu : Jésus dit : Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.

Voilà donc ce que venait chercher cet homme : Le pardon de ses péchés.

Dans les textes de la bible, que ce soit dans Matthieu, dans Marc ou dans Luc nulle part il est fait mention du motif pour lequel ces quatre hommes ont emmené leur ami à Jésus. Il n'est pas non plus fait mention du motif du cinquième.

S’il n’est rien dit à ce sujet, pourquoi dire que c’est pour sa guérison qu'ils étaient là ? Pourtant la Parole de Jésus en sa direction ne laisse aucune place au doute. Ca c’est un fait et ce n’est pas moi qui l’invente, et d'ailleurs il y a un détail plus loin qui va nous le montrer. Mais avançons un peu si vous êtes intéressé par le sujet.

Devant la réaction des Pharisiens et des docteurs de la loi, Jésus leur dit : Lequel est le plus aisé de dire au paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi prend ton lit et marche ?

A cette question et selon l’entendement humain, moi je dirais : Il est plus aisé de dire : Tes péchés sont pardonnés.
Pourquoi ?
Parce que rien de visible ne prouvera que la chose a été faite ou non. Le pardon des péchés est une chose cachée, dans l’être intime, et il n’y a que la personne qui a reçu ce pardon qui peut rendre témoignage de sa nouvelle liberté. C’est une chose invisible à l’œil humain.
Tout le monde pourrait tenir ce genre de propos aisé, car non prouvable à l’œil nu.

Mais, concernant la personne de Jésus, ces propos ont un poids insoupçonnable, car à ce moment-là, Il n’était pas encore passé par la croix.

C'est avec la puissance du Saint-Esprit que Jésus guérissait les malades, mais pour le pardon des péchés, il fallait d'abord qu'il passe par la croix. Et pourtant, est ce que cet homme n'a pas eu ses péchés pardonnés par Jésus, alors qu'Il était encore là dans son humanité ? Oui bien sur.

Cela veut donc dire deux choses:

- La première est que la croix est un principe éternel qui est planté dans le cœur du Père et du Fils, et que la croix de bois n'a été que le côté visible de ce que Jésus vivait seconde après seconde pendant tout le temps de son humanité, dans son être intérieur.
Si Jésus n'avait pas eu ce principe éternel de la croix en Lui, jamais les péchés de cet homme n'auraient pu lui être remis avant le temps.

Nous connaissons le passage où il est écrit qu’Il a souffert la mort et même la mort de la croix.
7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. (Philippiens 2)

Que veut donc dire ce "même" ? Ne voit-on pas ici que Jésus est passé par deux morts et que sa mort sur la croix en ce qui le concernait, a été de loin, beaucoup moins douloureuse que celle qu'Il vivait en permanence dans son être intérieur.

La souffrance de cette première mort dont il est parlé ici, était celle qu'il vivait dans le temps de son humanité.
C'était une mort permanente, une mort de chaque seconde par rapport à ce qu'il voyait dans le cœur des hommes avec la tare du péché en eux, chose qu'Il prenait sur Lui sans jamais rien dire. Il n'a jamais regardé à l'humiliation qu'il vivait face à son abaissement, par rapport à sa position de Fils de Dieu.

Lui, Jésus, la seule chose qu'il avait en vue, c'était que le monde accède au salut de Dieu et peu importe le prix que ça aller lui couter.

Oui pendant le temps où Jésus guérissait les malades, qu'Il chassait les démons et remettait les péchés des hommes qui s'approchaient de Lui par la foi, c'était sur Lui-même qu'il se chargeait de tout ça, alors que les hommes eux, ne voyaient rien de cela.

Oui je crois qu'il est très important d'entendre cette chose un jour dans notre vie qui est que la croix de bois sur laquelle Jésus a été crucifié, est bien une bien pale image de ce qu'il vivait lorsqu'il était sur terre, et je pense que c'est une bonne chose pour celui ou celle qui croit en Lui, qu'il voit enfin la chose sous cet angle.

Là frères et sœurs, on ne verra plus jamais Jésus, de la même manière qu'avant. Notre cœur va être entièrement retourné et ce sera une fois de plus, une nouvelle conversion de notre cœur par rapport à Lui.
Oui on le regardera avec d'autres yeux, lorsqu'on le verra faire des guérisons et prendre sur Lui tous les péchés que nous commettons. Oui on connaitra enfin le prix et la valeur de son acte en notre faveur, quel qu'il soit et c'est là qu'on pourra enfin l'adorer en Esprit et en Vérité, sachant que le Père est dans le Fils, tout autant que le Fils est dans le Père.

- Seconde chose: Cet homme, ce paralytique "voyait" en Jésus ce qui ne se voit pas par l’œil humain. Cet homme marchait déjà par la foi et je suis convaincue que c'est lui qui a fait cette démarche auprès de ses amis pour être conduit aux pieds même, de Celui qui allait devenir son Sauveur et Seigneur.

Donc si cet homme a entendu Jésus lui dire: Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés, c'était que pour lui cet homme, la guérison n'était pas le motif de son déplacement en direction de Jésus, mais qu'il était venu vers Lui en tant que Celui dont Moïse et les prophètes avaient parlé.
Oui un Sauveur qui viendrait le racheter des mains de celui qui l'avait volé à Dieu et qui lui faisait faire ce dont il avait horreur.

Mais cette histoire va au-delà car dans le texte il est écrit que Jésus l'appela "mon enfant": Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.

Est-ce qu'ici Jésus ne va pas au-delà de ce que cet homme attend de recevoir de Lui ? Oui, Il se l'unit tout simplement à Lui. Comment résister à une telle parole. En plus du pardon de ses péchés, Jésus l'appelle "mon enfant". Qu'y a-t-il de plus doux qui puisse parvenir dans le cœur d'une personne qui vient à Jésus en tant qu'homme pêcheur ?
Où se trouve la parole qui accuse et qui condamne ? Nulle part et surtout pas en Jésus qui ne sait que se donner pour le salut et le bonheur de l'homme.

Jésus s'abaisse jusqu'à l'homme. Il le veut pour Lui, Il veut le mettre à l'abri sous ses ailes. Voilà quel était le désir de Jésus pour cet homme en attendant qu'il devienne un disciple utile à Son œuvre.

Ces cinq hommes qui étaient de ceux de la foi étaient aussi liés, ça c'est certain avec les écrits des prophètes qui annonçaient la venue de Jésus/Sauveur. Il est donc impossible de dissocier le tout. Oui toute cette histoire me montre une unité et un lien divin entre tous: Le lien éternel de la foi.

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Pour ce qui concerne les Pharisiens et les docteurs de la loi qui étaient là présents à observer toute la scène, il est écrit d'eux que Jésus connaissait leurs pensées.
Si donc Jésus connaissait les pensées des religieux qui étaient présents, il est évident qu'Il connaissait aussi les pensées et l'attente de cet homme qui était devant ses yeux.

Et c'est à cette attente que Jésus a répondu en lui disant que ses péchés étaient pardonnés.
C'est écrit au verset 24 : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison.

Puis-je poser une question: D'après vous, est-on obligé de donner un ordre à quelqu’un qui s’attend à recevoir la chose ? Je te l’ordonne. …Je t'ordonne de prendre cette guérison que tu attends de moi ????

Si donc Jésus a ordonné à l'homme de se lever, de marcher, de prendre son lit, et d’aller dans sa maison, c’est parce que les pensées de cet homme n’était pas à ces choses dans ce moment-là.

Une personne qui attend une guérison n’attend pas qu’on lui ordonne pour la recevoir, ce n’est pas logique : Il la prend c’est tout.

Personnellement je dirais que j''ai trouvé cet ordre venant de la part de Jésus de toute beauté, car il était uniquement pour fermer la bouche à ceux qui s'opposaient à son autorité divine, ne croyant pas qu'il fut Celui dont les prophètes avaient annoncé la venue.

Vous rendez-vous compte de la différence qu'il y a avec cet ordre de Jésus donné à cet homme, comparé aux ordonnances de la loi qui oblige l'homme à la mettre en pratique, et cela jusqu'au temps ou fatigué d'avoir essayé de plaire à Dieu, il reviendra à Lui les genoux en sang certes, mais ce sera enfin pour lui le temps de sa délivrance.

On ordonne quand on sent une opposition, comme dans les exemples de gens possédés de démons à qui Jésus ordonne de sortir du corps des personnes qu’ils tiennent captifs. Là oui, on ordonne, mais ordonner de recevoir une guérison, c’est que la personne n’est pas dans l’attente de la recevoir.

Le paralytique était dans ce cas: il était beaucoup plus tourné vers Jésus pour recevoir le pardon de ses péchés, que tout le reste.

En fait et pour résumer, il faut voir que lorsque Jésus guérissait les malades c'était certes pour soulager ceux qui étaient mal en point dans leur corps bien sur, mais c'était surtout pour Lui une façon de leur montrer le côté visible de leurs véritables maladies qui sont des maladies de l'âme.

Dans Jean 5 Jésus dit ceci:

17 Mais Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu'à présent ; moi aussi, j'agis.

Lorsqu'un jour, je lisais ce texte de Jean 5, j'ai été fortement interpelée par cette parole.
Je me suis dis en moi-même. Si le Père agit, pourquoi alors le Fils passe-t-il derrière Lui et agit dans ce que le Père a déjà agit ? Oui, c'est exactement cette question-là que je me suis posée et la réponse n'a pas tardé à venir, je vous la donne.

Le Père est Esprit et il est dans le ciel. Il agit donc depuis son ciel en tant qu'Esprit, nous sommes d'accord!
Si donc Dieu étant Esprit agit depuis son ciel, c'est donc que les œuvres qu'il fait, sont aussi faite en Esprit.

Oui mais voilà, comment ces œuvres qui sont faites dans le ciel par le Père qui est Esprit peuvent me parvenir ?

Eh bien la réponse vient par ce que Jésus vient de dire au-dessus. C'est Jésus qui rend visible les œuvres que le Père fait dans le ciel.

Ainsi par exemple lorsque Jésus guérissait un malade de telle ou telle maladie, ce n'est pas tant à la guérison physique que nous devons regarder, mais de quelle sorte de maladie spirituelle la personne était atteinte et que l’ayant vu de son ciel, Le Père guérissait montrant par là la Voie à suivre à son Fils.
Jean 5 : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.

C'est pourquoi d'ailleurs dans les évangiles et à maintes reprises il est écrit que Jésus guérissait les aveugles et les sourds.

Ici donc, de par sa foi, cet homme a bien reçu le pardon de ses péchés, mais c’est à cause de la méchanceté de ces scribes et leurs mauvaises pensées, que cet homme à reçu la guérison en cadeau, c’était le plus de Jésus pour lui. La palme en plus.

En effet, c’est bien en réponse aux scribes que cet homme a été guéri, c'est-à-dire « afin qu’ils sachent »
V 24.Or afin que vous sachiez que Le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison.

Puis-je encore partager une chose par rapport à ce verset au dessus?
J'ai compris que si toutes les personnes qui étaient présentes dans ce lieu avaient eu la foi en Jésus au moment où il a guéri ce paralytique, il n'y aurait plus eu besoin qu'il fasse d'autres miracles en dehors de celui-là car il a été fait pour qu'on croie en Lui comme il le dit.

Une fois qu'on sait, parce qu'on a vu et connu qui est Jésus par le miracle qu'il a fait, est-il besoin de lui demander d'en faire d'autres ? Est-ce que ce ne serait pas faire preuve d'incrédulité à son égard?

Et pourtant la suite du texte montre de manière évidente que les religieux et une partie de la foule n'a pas su voir que Jésus était bien Celui qui venait pardonner les péchés.

Mais pour en revenir au texte de Marc, au verset 11 il y a encore une chose qui est à voir et qui est magnifique en beauté.

Je te l'ordonne, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison.

Jésus n'a laissé aucun choix à l'homme. Il lui a ordonné de se lever alors que celui-ci n'était pas venu pour ça.
J'ai trouvé cet ordre venant de la part de Jésus de toute beauté, car il était uniquement pour fermer la bouche à ceux qui s'opposaient à son autorité divine, ne croyant pas qu'il fut Celui dont les prophètes avaient annoncé la venue.

Vous rendez-vous compte de la différence qu'il y a avec cet ordre de Jésus donné à cet homme, comparé aux ordonnances de la loi qui oblige l'homme à la mettre en pratique.

Pour les scribes et les Pharisiens qui se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner lés péchés, si ce n’est Dieu seul, c'était là pour eux l'endroit où ils ont pensé pouvoir prendre Jésus à au piège de ses paroles, mais malheureusement leur méchanceté et leur incrédulité n'ont servi qu'à les faire se refermer sur eux-mêmes.

Ainsi donc, alors que Jésus portait la parole à tous ceux qui acceptaient de l'écouter, de l'entendre et de Le voir en tant que Celui que les prophètes avaient annoncés, pour ce qui concerne ces religieux la grâce et le salut de Dieu n'a pas pu leur parvenir et ce n'est certainement pas à Jésus à qui il faut en attribuer la faute, mais à leurs raisonnements.

Voilà l'enseignement que je suis appelée à recevoir de ce texte.

- Il y a ceux qui sont de la foi, ils sont de ceux qui ne calculent rien pour atteindre la grâce gratuite qui est donnée par Dieu.
Pour ceux-là la seule chose qu'ils savent faire c'est de mettre leur confiance en Jésus; Jésus qui est Celui qui se propose à tous, sans distinction de race et de religion.

Et il y a ceux qui, par leurs raisonnements, ne pourront jamais parvenir à atteindre le salut par grâce par ce moyen humain.

Oui c'est le raisonnement humain qui gâche tout
Monique