Dans quelle circonstance sommes-nous appelés à jeûner ?

Bonjour à tous

Je ne pense pas faire d'erreur en disant que tous à un moment de notre vie, avons été mis au contact d'une religion, et la plupart d'entre nous y ont adhéré, et ceci peut importe le nombre de mois ou d'années passées en son sein.

Si donc vous aussi vous êtes de ceux-là, il me parait impossible que vous n'ayez jamais de prédication sur le jeûne.

Alors ma question est celle-ci: Quel est l'enseignement que vous ayez reçu sur lui et selon ce qui vous a été enseigné, le pratiquez-vous ou pas et si oui de quelle manière ?

C'est tout. Merci d'avance à ceux qui voudront répondre.

Très bonne fin de journée à tous
Monique

bonjour,
la question du jeûne a déjà été abordée sur le forum :

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bonne soirée à vous

Bonjour Mimarie

Merci pour les liens que je suis allée voir.

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L'intervention de "Invité" sur Esaie 58 me parle personnellement beaucoup surtout à partir du verset 6.

Bonsoir
Monique

Bonjour Monique,

J'apprécie aussi le début d'Esaie 58 qui pose le comportement insensé de ceux qui jeûnaient sans conscience, sans percevoir le rôle et le sens du jeûne, le bénéfice à en tirer; je mets le texte ici pour faciliter les amis,e,s qui liront:

"3. Pourquoi jeûnons-nous ? Tu ne le vois pas ! Pourquoi nous privons-nous ? Tu ne le sais pas ! Le jour où vous jeûnez, vous vaquez à vos propres affaires et vous pressez tous vos ouvriers.
4. Quand vous jeûnez, ce ne sont que querelles et brouilles, méchants coups de poing ; vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour être entendus d'en haut.
5. Est-ce là le jeûne que je préconise, un jour où l'homme se prive ? S'agit-il de courber la tête comme un roseau, de se coucher sur le sac et la cendre ? Est-ce là ce que tu appelles un jeûne, un jour agréé du SEIGNEUR ?
6. Le jeûne que je préconise, n'est-ce pas plutôt ceci : détacher les chaînes de la méchanceté, dénouer les liens du joug, renvoyer libres ceux qu'on écrase, et rompre tout joug ?
7. Ne s'agit-il pas de partager ton pain avec celui qui a faim et de ramener à la maison les pauvres sans abri ? De couvrir celui que tu vois nu, et de ne pas t'esquiver devant celui qui est ta propre chair ?
8. Alors ta lumière poindrait comme l'aurore, et tu te rétablirais bien vite ; ta justice marcherait devant toi, et la gloire du SEIGNEUR serait ton arrière-garde.

commentaire de la bible annotée :
La loi ne prescrivait de jeûne que pour le jour des Expiations (Lévitique 23.27). Mais elle n'interdisait, pas d'en célébrer d'autres, et il n'était pas rare qu'on le fit; voyez des exemples Juges 20.26; 2Samuel 1.12; 1Rois 21.12; Jérémie 36.6,9, etc. C'est précisément à ces jeûnes volontaires que pouvaient le plus aisément se rattacher des idées de sa propre justice (Luc 18.12).
Dieu répond à la plainte d'Israël en déclarant que ses jeûnes ne peuvent lui être agréables, parce qu'ils sont célébrés dans un esprit profane, absolument opposé au but de cette institution.
...
Le prophète ne condamne pas le jeûne; mais il le veut accompagné d'actes de renoncement qui donnent à cette observance le caractère d'un sacrifice véritable.
Par les chaînes injustes, les nœuds du joug, il faut entendre les sentences iniques par lesquelles les juges jettent en prison les pauvres et laissent libres leurs oppresseurs. Esaïe pense aussi sans doute à des débiteurs poursuivis ou même vendus (contrairement à l'esprit de la loi) par d'impitoyables créanciers, à des esclaves maltraités, etc. Les prophètes insistent souvent sur le devoir de l'humanité envers ces derniers.

cf [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Il y a dans ce texte d'EsaIe la notion de purification, de rétablissement par le vrai jeûne.

bonne fin de journée
Mimarie

Coucou

Ce qui m'a beaucoup plus dans ce texte, c'est qu'il est écrit que le jour du jeûne, nous sommes appelés à partager le pain avec celui qui n'en a pas. Cela me fait toujours sourire lorsque je lis ces quelques paroles.

Mimarie, entendons-nous bien, je ne dis nullement que celui qui a le désir de jeuner de manière physique parce que là est sa conviction qu'il est dans l'erreur; non surtout pas.

Je préfère le dire afin qu'on ne me prête pas de mauvaise intention car Jésus lui même jeunait de cette manière là.
Mais ce que j'ai compris par rapport à ce texte d'Esaïe, c'est que Jésus Lui, même s'il arrivait qu'il ne jeune pas de manière physique, c'est durant toute sa vie sur cette terre, qu'il a fait jeûner sa chair. Ici je ne parle pas de sa chair et de ses os, mais de sa chair spirituelle.

Esaïe dit: Afin de ne pas faire ta volonté en ce jour.

Ce que je comprends c'est que le jeûne dont parle Esaïe est un jeûne spirituel et que celui-ci nous concerne tous et pour chaque jour de notre vie.

Oui faire jeûner notre chair, jusqu'au jour où elle mourra faute d'avoir reçu une nourriture issue de compréhension humaine charnelle.

Le chrétien deviendra alors un homme spirituel qui vivra par la foi et par l'esprit.

Bonne journée à tous.

Le jeûne, c'est la mort du Seigneur. C'est là le véritable jeûne.

Superbe explication.

Merci pour tous les détails fournis avec.

Monique

Oui, je ne donne plus trop d'explications quand je vois ce que vous en faites.

Aussi, ma phrase est suffisante pour ceux qui comprennent.

Dans le sujet "être chrétien", vous avez répondu ceci à StéphanS

Vous me dites d'écrire ce que je pense du Christ alors que j'ai écrit plus de 200 messages ici dont la plupart parlent du Christ, et vous n'y avez pas répondu.

Donc pour vous "Le jeûne, c'est la mort du Seigneur. C'est là le véritable jeûne.", c'est ça qui fait partie des 200 messages auxquels il aurait fallu répondre .

Mais, vous même dites que ce qui auront lu cette simple phrase, sont à même de comprendre "votre pensée ???? Laquelle ? Nul ne le sait.

Vous savez Stéphane, je ne reviendrai plus sur ce sujet, mais j'en suis enfin arrivée à me poser sérieusement la question de savoir si ce que vous me reprochez et dont je n'ose même pas citer le nom ici, ne serait pas après tout, votre propre problème.

Vous projetez sur moi, ce que vous appelez "mon orgueil. Pourquoi ?

Peut être parce que la façon dont je parle de ce que je connais de mon Seigneur vous dérange, et peut être la raison serait que vous n'y atteignez pas tout simplement.
Mais vous savez qu'il n'y a aucune honte à cela, car tout s'apprend dans la mise en pratique.

On parle de Celui qu'on apprend à aimer, oui un peu comme une fiancée qui découvre chaque jour un peu plus les belles qualités de coeur de celui dont elle va devenir son épouse.

Et vous trouvez-ça anormal que je parle encore et toujours de Celui de qui je serais moi aussi épousé dans le ciel.

Il y a donc oui une façon de parler, et une autre façon de parler de Jésus.

Celui qui le connait et qui voit le cœur qui l'anime à travers, ses actes, ses paroles, son vécu et à travers la Doctrine de Dieu qu'il ne cesse de faire parvenir aux hommes, parlera de Lui, de telle manière.
Et pour l'autre qui n'a pas encore été pleinement pénétré par Lui en parlera d'une autre manière.

Et en cela Stéphane, il appartient à chacun juger de savoir qui des deux présente le mieux le Seigneur de la Vie.

Il ne me semble pas opportun Stéphane, que vous preniez de telles positions, car en le faisant de cette manière, vous influencez l'autre qui ne sera pas nécessairement de votre avis.

Il y a dans l'Ecriture un principe biblique qui dit que si une personne a un différent avec une autre, eh bien que l'affaire se règle entre les deux, mais faire devenir témoins d'autres personnes de notre différents, non, cela créée plutôt des divisions.

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Je ne met pas en doute le témoignage que vous avez écrit sur ce forum vous concernant, mais là où je vois un problème, c'est que je ne vois pas sortir de vous ce qui est de Jésus et qui est dans votre être intérieur.

Pour moi, un véritable disciple c'est celui qui parle et présente au monde Celui qu'il connait de manière très intime.

Peut importe le porteur de la Parole, ce qui importe c'est Celui qu'il présente et la façon dont il le présente.
Donc pour moi lorsque je vois, j'entends ou je lis des phrases ou des paroles déplacées voire quelquefois ironiques, en tant que disciple de mon Seigneur cela me choque profondément.

Si pour vous, c'est être imbue ou orgueilleux de parler encore et encore du Seigneur de ma vie, j'accepte volontiers cette offense car alors cela devient un sujet de gloire que d'être persécuté pour le nom de mon Seigneur.

Mais si vous me traitez de la sorte parce que vous n'aimez pas ce que je partage, alors c'est tout simplement parce que c'est vous qui avez ce problème et que vous le reportez sur les autres. Vous règlerez ça avec votre Seigneur, ceci n'est pas mon problème, mais le votre.

Je vous respecte en tant que ce que vous êtes Stéphane, mais si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je préfère prendre un peu de distance avec vous.

Ceci dit, c'est vous qui précédemment aviez dit que vous ne vouliez plus avoir de contact avec moi, et pourtant vous n'avez pas pu vous empêcher d'intervenir et ce non pas en tant que partage bienveillant, mais toujours sur un ton de critique.

Or ce langage n'édifie personne, bien au contraire.

Si vous n'avez rien à partager, alors abstenez-vous d'intervenir, ou bien si vous avez quelque chose à dire en vue d'édification, alors parlez, mais ne le faites pas en une seule phrase qui, dans ce cas, implique l'autre à remplir le vide que vous laissez; ce qui dans le cas revient à dire que vous n'avez rien à dire.

Ici, je pense que vous l'avez compris, je parle uniquement par rapport à des sujets que j'aurais ouverts.
Jamais je ne me permettrais de vous demander de vous taire sur des sujets que d'autres ont ouverts.

Voilà Stéphane, je pense que tout est dit.

Je vous laisse la parole, mais je n'y reviendrais pas dessus si vous intervenez, car pour ma part, il me semble avoir tout dit.

Monique

Non, j'envie pas votre façon de parler, mdr.

Ce que je vous reproche je vous l'ai déjà dit.

Maintenant vous me dites que ce n'est pas suffisamment "selon le Seigneur", laissez moi rire ...

C'est bien connu que le jeûne agit sur la santé physique (plus de vitalité, rééquilibrage) mais aussi, en même temps, sur la clarté et la vivacité de l'esprit, la lucidité.
On comprend mieux pourquoi les gens de foi profonde jeûnent. 

"Que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible..."
Mimarie

Oui, et le jeûne est une forme de mort. Pourquoi ? Parce qu'on met de côté le corps au profit de l'esprit. C'est comme une forme d’anesthésie du corps où l'esprit est privilégié, et donc notre contact avec lui.

Alors oui, cela assure une vitalité, une lucidité que l'on acquiert aussi par la prise de certaines drogues. Non pas qu'il faille faire cela, mais alors il y a un oubli du corps et notre perception s'en trouve transformée, modifiée ; car l'on n'est plus alors dans un contact vivace avec le corps.

Jeûner oui permet donc de s'affranchir quelque peu de la pesanteur du corps, de la pesanteur terrestre. Preuve s'il en est que l'esprit n'est "pas de ce monde", car s'il n'en était ainsi le jeûne du corps serait plutôt une diminution des sens, or c'est tout l'inverse dans le cas de l'esprit.

On a le même phénomène dans le sommeil (forme de mort aussi) puisque plusieurs artistes ont souvent des "révélations" durant le sommeil. Cette phase là permettant la stimulation de l'organe esprit.

Imaginez vous de quelle stimulation nous serons pris dans le sommeil dans les bras du Sauveur une fois définitivement affranchit de tout ce qui alourdit et amenuise les sens de l'esprit.

Je ne pense pas que le jeûne soit une forme de mort du corps , tout au contraire.

Avec un jeune bien conduit, on constate l'augmentation de la vitalité, une diminution des douleurs articulaires (effet anti-inflammatoire), l'amélioration de la peau et des cheveux, du souffle, même de certaines pathologies, etc...  On ressent une sensation de renaissance et de légèreté dans le corps. C'est bien plutôt une sorte de résurrection du corps !  
Qui va de pair avec une grande clarté d'esprit qui s'installe.
Comme une purification , une revitalisation à la fois du corps et de l'esprit ! L'un ne va pas sans l'autre, c'est mon avis et mon constat.

"Que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible..."
Mimarie

Bien sûr que le jeûne fait respirer le corps, il est comme une purge. On laisse au corps le temps de se débarrasser d'éléments nocifs. Ce n'est pas contradictoire. Mais nous ne sommes plus dans une "présence" du corps trop présente au point où il alourdit nos jugements. Il est comme dans une mise en veille et au lieu d'être nourrit donc conserver dans sa vie il dépérit tout en lui assurant une vitalité il est vrai car l'organisme est purgé.
Mais dans un premier temps seulement, car évidemment après il finira vers la mort. Le jeûne l'y mènera assurément.

Il faut donc dissocier le jeûne thérapeutique qui permet à l'organisme de se refaire en se débarrassant d'éléments nuisibles, et le jeûne spirituel qui permet à l'esprit d'être plus attentif au monde spirituel

Mimarie a écrit:Qui va de pair avec une grande clarté d'esprit qui s'installe.

En effet.

Mimarie a écrit:Comme une purification , une revitalisation à la fois du corps et de l'esprit ! L'un ne va pas sans l'autre, c'est mon avis et mon constat.

Jusqu'à la mort, certes, en effet.